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Contrairement à ce qui était indiqué jusqu’à présent, le sous-marin argentin San Juan n’a pas disparu dans les circonstances indiquées par le chef d’état-major de la marine, l’amiral Marcelo Srur aujourd’hui à la retraite, au président argentin et à la population.
Le sous-marin San Juan n’a pas pris la mer, seul, en direction de Mar del Plata. Bien au contraire. Toute la flotte argentine naviguait dans la zone : frégates, corvettes, patrouilleurs et jusqu’à des avions, se sont exercés avec le San Juan dans le plus important exercice organisé par la marine argentine depuis 1983.
Il a participé au sabordage d’un navire retiré du service, qui a été utilisé comme cible par les navires de surface et les sous-marins comme le San Juan. Ils l’ont coulé en tirant des missiles et avec des mines posées par des plongeurs-démineurs.
Ce vieux navire, le Comodoro Somllera, a été “océanisé” dans une zone proche de l’île des Etats, en face de la Terre de Feu.
Des documents confidentiels de la marine argentine démontrent que, loin de l’histoire racontées par les plus hautes autorités de la marine, le San Juan n’avait pas comme unique mission de patrouilleur dans les eaux territoriales pour détecter les pêcheurs étrangers illégaux.
Que le San Juan a tenu son rôle dans l’exercice et que, par conséquent, il pouvait naviguer. Puis, en effet, le sous-marin s’est dirigé vers Mar del Plata en passant par le golfe de San Jorge. Et que, depuis le 15 novembre, personne n’a entendu parler de lui.
Le gouvernement argentin a présenté au Parlement des documents confus, portant des annotations manuscrites et des ratures. Selon ces documents, le sous-marin aurait pénétré dans la zone de 200 nautiques autour des îles Malouines (Falkland). Selon un accord conclu avec le Royaume-Uni, seuls des bâtiments de la Royal Navy sont autorisés à y naviguer.
Mais d’après ce que reconnaissent aujourd’hui des sources de la marine et du ministère de la défense, le San Juan s’est toujours tenu à au moins 5 nautiques de la “limite de la Couronne”, la zone de conflit avec le Royaume-Uni sur la souveraineté des Malouines.
Le San Juan avait pour mission de surveiller les eaux argentines, en particulier de porter attention à l’apparition de pêcheurs sous pavillon britannique qui dépassent la “limite de la Couronne”, pénétrant en mer argentine.
Après avoir constaté lors d’une précédente mission la présence de ces pêcheurs, le San Juan avait l’ordre de prendre des films pour prouver la présence de ces pêcheurs illégaux britanniques dans les eaux argentines.
Clarín (Argentine)
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