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Le porte-parole de la marine argentine, Enrique Balbi, a rendu public dimanche après-midi un nouveau communiqué sur la recherche du sous-marin ARA San Juan, disparu depuis mercredi avec 44 membres d’équipage. « Nous envisageons toutes les hypothèses, » a précisé Balbi.
« La hauteur des vagues, combinée avec la faible partie du sous-marin qui dépasse au-dessus de la surface, sa peinture noire, son kiosque très étroit, la mer très agitée, tout cela complique énormément la détection du sous-marin, que ce soit visuelle ou par radar, » explique l’officier de marine sur l’état des recherches.
En ce qui concerne de savoir ce qui a pu arriver au San Juan, il a voulu dire clairement que « toutes les hypothèses sont prises en considération, aucune n’est écartée. » Et il ajoute : « Selon qu’il soit en surface ou en immersion, qu’il ait ou pas de moyen de propulsion, cela oriente différemment les opérations de recherche, que ce soit par des moyens aériens, ou de surface. »
Balbi explique que, si le sous-marin se retrouve sans propulsion, à la dérive, le règlement prévoit qu’il remonte à la surface. Devant cette éventualité, la marine utilise un logiciel qui reproduit l’effet des courants marins, des vents et des vagues sur un sous-marin à la dérive, ce qui pourrait permettre de déduire sa localisation approximative.
Une autre hypothèse est que, bien qu’il ait perdu tous ses moyens de communication, le San Juan ait poursuivi sa route prévue.
Source : InfoBAE (Argentine)
