Selon le ministre des affaires étrangères, la construction d’un sous-marin nucléaire par le Brésil ne viole pas les accords internationaux

  • Dernière mise à jour le 3 décembre 2007.

Le ministre brésilien des affaires étrangères Celso Amorim a assuré mercredi que la construction par le Brésil d’un sous-marin nucléaire ne viole aucun accord ou traité international sur les armes ou l’énergie nucléaire.

En visite au Mexique, le diplomate a assuré que le Brésil envisage seulement d’utiliser l’énergie nucléaire pour la propulsion du sous-marin, ce qui n’est pas interdit.

"En particulier dans les accords de surveillance signés avec l’Agence (Internationale de l’Energie Atomique), il est clairement indiqué que la propulsion nucléaire est considérée comme une activité à des fins pacifiques... et par conséquent, il n’y a aucune violation ; la propulsion n’est pas une arme", a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse accompagné de sa collègue mexicaine Patricia Espinosa.

Il a indiqué que le projet est encore à l’étude, parce que c’est quelque chose qui prend du temps.

Il a déclaré que le Brésil respecte le Traité de Tlatelolco, par lequel l’Amérique Latine et les Caraïbes sont devenus la première zone libérée des armes nucléaires. Le Brésil est de plus membre de l’OPANAL, l’organisme régional qui milite pour l’interdiction des armes nucléaires.

Le Brésil entretient depuis des dizaines d’années l’idée de construire un sous-marin nucléaire.

En juillet dernier, le président Luiz Inacio Lula da Silva a annoncé l’attribution de budgets pour l’enrichissement de l’uranium pour ce projet.

Amorim effectue une visite de 2 jours au Mexique. Il a rencontré mercredi sa collègue mexicaine pour réaffirmer son engagement à approfondir les relations bilatérales.

Les 2 ministres ont indiqué qu’ils espéraient une visite du président Felipe Calderón au Brésil pendant le second semestre 2008.

Source : Univisión (Etats-Unis)