La base de l’aéronautique navale (BAN) de Lanvéoc-Poulmic,
La professionnalisation des armées françaises, prévue (…)
Après la pompe et les cérémonies de son départ du palais de Buckingham, son discours sur le pas de la porte du 10, Downing Street, le rôle de Gordon Brown comme premier ministre a commencé avec une tâche onéreuse et d’une certaine manière qui donne à réfléchir. Tony Blair, lorsqu’il avait fait face à ce devoir, était immédiatement devenu blanc comme un linge, ont raconté des témois. John Major n’avait pû le supporter : il était rentré chez lui pour le weekend.
En tant que premier ministre, responsable en dernier ressort de la dissuasion nucléaire Britannique, M. Brown doit écrire une lettre, de sa propre main, donnant des instructions détaillées sur ce que devrait être la réaction Britannique en cas d’attaque nucléaire préventive.
La lettre qui ne sera ouverte que par le commandant d’un SNLE Britannique, qui devrait présumer que le premier ministre n’est plus en position de prendre des décisions. Les options comprendraient les ordres suivants : "Placez-vous sous les ordres des Etats-Unis, s’ils sont toujours là" ; "Allez en Australie" ; "Ripostez" ; "ou utilisez votre propre jugement".
Chaque nouveau premier ministre écrit cette lettre dès qu’il prend ses fonctions après avoir été informé par le chef d’état-major, qui explique précisément quels dégâts peut faire un missile Trident. La lettre est détruite lorsqu’ils quittent leurs fonctions.
Selon Peter Hennessy, professeur d’histoire contemporaine à Queen Mary, Université de Londres, M. Blair "est devenu blanc comme un linge" en écoutant la présentation. "Le nucléaire les secoue tous. Puis vous réalisez que vous êtes premier ministre, à un niveau plus profond," a-t-il indiqué.
Bien qu’on ignore tout des instruction écrites de M. Blair, James Callaghan aurait autorisé les représailles. Lorsque John Major a du prendre la décision, il a annulé un week-end à Chequers et est rentré chez lui à Huntingdon.
Les ordres de M. Brown seraient envoyés par très basse fréquence ou par satellite au commandant du sous-marin. Ils seraient d’abord vérifiés par 2 responsables du Cabinet Office, puis par 2 autres au quartier-général des forces armées à Northwood, au nord-ouest de Londres.
Source : The Gardian (Grande-Bretagne)