Plus de 30 ans après la construction des premiers (…)
Entre 14h00 et 17h00 le 14 juillet, baptêmes au profit (…)
Le premier des deux sous-marins nucléaires interdits de navigation depuis des mois en raison d’inquiétudes sur la sécurité de leur réacteur nucléaire est prêt à reprendre la mer.
Les HMS Torbay et HMS Tireless ont été bloqués au port à cause de risques possibles causés par des défauts dans les soudures de certains tuyaux de leurs réacteurs, a récemment révélé le ministre des forces armées, Adam Ingram.
Le Torbay est prêt à reprendre du service ce mois-ci alors qu’il faudra au Tireless encore une autre année de travail et d’essais, a déclaré mardi un porte-paroles du ministère de la Défense.
"Les essais en mer du HMS Torbay vont se terminer prochainement, et on espère que le sous-marin pourra reprendre sa place dans la Flotte vers la fin juillet," a-t-il indiqué.
La Royal Navy possède 5 autres sous-marins d’attaque de la classe Trafalgar.
"Nous ne pensons pas que les autres navires de ce type soient concernés," a indiqué le porte-paroles, ajoutant que les problèmes découverts ne concernaient que ces 2 sous-marins.
Il n’a pas voulu préciser et le fabricant de moteurs Rolls-Royce, qui a conçu les réacteurs, n’a pas voulu faire de commentaires.
Ceci constitue le 2ème incident impliquant le Tireless, après une fuite controversée de liquide de refroidissement en 2000 qui l’avait forcé à faire escale en urgence à Gibraltar, où il était resté près d’un an.
Ceci avait déclenché des inspections sur tous les sous-marins, qui n’avaient rien révélé d’anormal et le Tireless avait été remis en service.
Mais, l’an dernier, des équipements de contrôle améliorés ont révélé des problèmes potentiels sur le Torbay et plus récemment sur le Tireless, a indiqué le porte-paroles.
Des risques potentiels ont été découverts sur leur réacteur nucléaire, avait indiqué la semaine dernière le ministre des forces armées, Adam Ingram dans une réponse écrite au Parlement.
"Ces inquiétudes étaient basées sur l’effet potentiel d’un certain nombre de petites imperfections dans la fabrication de leur réacteur nucléaire," écrivait-il. "Les dernières informations sur les propriétés des matériaux et des valeurs de fatigue de certains éléments ont révélé une augmentation du risque théorique de défaillance."
Les sous-marins de la classe Trafalgar ont été mis en service à partir des années 1980 et possèdent un équipage de 130 marins. Le dernier d’entre eux est prévu de rester en service au-delà de 2020.
Le plus ancien, le HMS Trafalgar, s’est échoué sur les côtes d’Ecosse en 2002, blessant 2 membres d’équipage et nécessitant 15 mois de réparation.
Lors d’un incident rare, l’an dernier, 11 membres d’équipage avaient été débarqués lors d’essais en mer après avoir exprimé des inquiétudes sur la sureté du sous-marin.
Source : Reuters