La base des sous-marins nucléaires brésiliens pourrait être construite près de Río de Janeiro

  • Dernière mise à jour le 22 juillet 2008.

La marine brésilienne s’est opposée à la décision du gouvernement brésilien de remettre des terres à des descendants d’esclaves sur le littoral de Río de Janeiro parce que cela mettrait en danger la sécurité de la future base de sous-marins nucléaires.

L’amiral Alvaro Augusto Dias Monteiro a déclaré que la baie de Sepetiba, près de Río de Janeiro, ne devrait pas être occupées par des communautés Quilombolas, composées de descendants d’esclaves, parce qu’il s’agit de "l’un des endroits parfaits pour l’installation d’une base de sous-marins", selon ce que rapporte l’agence de presse ANSA.

En même temps, le commandant de la marine, l’amiral Julio de Moura de Neto, a défendu l’initiative du gouvernement brésilien de construire un sous-marin nucléaire pour garantir la souveraineté dans le sud-est du pays, où ont été découvertes il y a peu des réserves d’hydrocarbures de l’ordre de 33 milliards de barils de pétrole.

La baie de Sepetiba
© Google Earth

Dans la baie de Sepetiba, se trouve l’île Marambaia, où il y a des siècles, les noirs qui s’échappaient des domaines esclavagistes ont créé un Quilombo, comme ils appelaient la communauté où se réfugiaient les fuyards.

L’état brésilien reconnait à ceux qui démontrent avoir des liens de sang avec des familles d’esclves le droit d’occuper des terres dans la région.

L’amiral Dias Montero a déclaré qu’il reconnait ce droit aux populations Quilombolas, mais il a indiqué que dans ce cas, il doit être soumis à la "sécurité nationale".

"Pour nous, l’île de Marambia est stratégique" a précisé Dias Monteiro, commandant du Corps des Fusiliers-Marins.

Source : El Patagónico (Argentine)