La Marine Sud-Africaine mène un exercice avec l’OTAN

  • Dernière mise à jour le 4 septembre 2007.

La Marine d’Afrique du Sud a mené la charge lors de l’ouverture d’un exercice multinational au large de la côte sud-ouest du pays.

L’exercice entre la Marine Sud-Africaine et le Nato’s Standing Maritime Group 1 (NSMG1) de l’OTAN a commencé lundi par des manoeuvres en formation au large du cap Western.

Le NSMG1 est l’une des 4 forces de réaction maritime immédiate de l’OTAN.

Le groupe est un élément clé dans la force de réaction de l’organisation et a 7 missions, dont le contre-terrorisme, la réaction en cas de crise, les évacuations, l’embargo et le secours humanitaire.

Les manoeuvres, effectuées à 15 nautiques au large, font partie d’un exercice de 2 mois du NSMG1 dans lequel 6 bâtiments de l’OTAN doivent parcourrir les côtes de l’Afrique.

Conduisant la flotte de 6 nations, il y a le sous-marin de la classe Héroïne [1] nouvellement reçu par l’Afrique du Sud, le Mathatisis, et des frégates de la classe Miko, le Amatola et l’Isandlawana.

L’exercice avec la Marine Sud-Africaine doit aussi comporter des actions de combat qui vont voir l’une des meilleurs forces navales au monde s’opposer à l’Afrique du Sud dans des batailles navales en utilisant des sous-marins, des navires de surface, des hélicoptères et des avions à réaction.

Les exercices, a déclaré le commandant du NSMG1, le contre-amiral Michael Mahon, sont destinés à développer l’intégration et la coopération entre l’Afrique du Sud et l’OTAN.

Mahon a indiqué que l’un des objectifs du voyage du groupe autour de l’Afrique était d’attirer l’attention sur les menaces à la sécurité maritime dans l’Atlantique Sud et l’océan Indien.

Le Bureau Maritime International rapporte une augmentation de 37% des attaques de pirates sur des navires au cours du second trimestre de cette année par rapport au même trimestre l’an dernier.

Burnell-Nugent a indiqué qu’établir une image complète des menaces maritimes possibles à la sécurité globale "permet une coalition puissante de nations, d’agences civiles et militaires pour mettre en place une réponse internationale".

Notes :

[1Parce que tous les sous-marins de la classe portent le nom d’une héroïne de l’histoire du pays.

Source : Independent Online (Afrique du Sud)