Les réseaux sociaux peuvent révêler les déploiements des sous-marins

Les sous-mariniers peuvent être identifiés sur les réseaux sociaux. Bien qu’ils fassent généralement preuve d’une plus grande discrétion et d’un plus haut niveau de sécurité opérationnelle que les autres militaires, il peut être possible de déduire les déploiements de leur sous-marin, en particulier si on effectue une analyse de leur activité en ligne.

On ne peut pas suivre les déplacements des sous-marins en utilisant des sources ouvertes. Mais une analyse sophistiquées de ces mêmes sources peut être utilisée pour construire pratiquement en temps réel une évaluation de la probabilité qu’un sous-marin donné soit en mer, et son niveau probable de préparation.

La menace que ces techniques OSINT (Open Source Intelligence OSINT, c’est à dire moyens de renseignement utilisant des sources ouvertes) font peser sur la sécurité des opérations de sous-marins, est plus importante dans des sociétés où la liberté d’expression est la plus grande, où l’accès aux nouvelles technologies de l’information est plus important.

Le 4 octobre dernier, le ministère russe de la défense a publié un projet de règlement interdisant aux militaires d’utiliser les réseaux sociaux.

Référence :

Jane’s (Grande-Bretagne)