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Le sous-marins classiques russes du Projet 677 — classe Lada — ne seront pas équipés d’une propulsion anaérobie (AIP) dans un avenir prévisible, a déclaré le directeur des chantiers de l’Amirauté, Alexander Buzakov.
Buzakov a confirmé que les 3è et 4è exemplaires navigueraient sans propulsion anaérobie. La propulsion anaérobie permet aux sous-marins classiques de naviguer en plongée sans remonter en surface pour recharger leurs batteries. Cela améliore fortement leur discrétion.
Le premier système de propulsion anaérobie russe ne devrait pas être prêt avant le début des années 2020, selon des représentants de l’industrie de défense russe.
La marine russe prévoit de construire 6 sous-marins de la classe Lada. 3 devaient être opérationnels en 2018. Mais des retards répétés ont fait que seul le premier exemplaire, le St. Petersburg, a été livré en 2010. Depuis il n’a toujours pas été admis au service actif et effectue encore des évaluations opérationnelles.
La construction des 2è et 3è exemplaires, le Kronstadt et le Velikiy Luki, n’a commencé qu’en 2005 et 2006, soit 12 ans après celle du St. Petersburg. Elle a ensuite été suspendue et n’a repris qu’en 2013.
Le Kronstadt pourrait être livré à la marine russe en 2020, et le Velikiy Luki en 2021, mais Buzakov évoque déjà la possibilité de retards.
La Russie a déjà commencé les études d’une nouvelle génération de sous-marins classiques, un projet baptisé Kalina, basée sur la classe Lada.
Source : The Diplomat (Japon)
