Un centre d’entraînement, pour que les pilotes indiens (…)
Issus de BEP et de bacs professionnels, ces mécaniciens, (…)
Le groupe tactique du porte-avions américain Harry S. Truman et le groupe aéronaval français ont terminé le 2 février 4 semaines d’opérations combinées de porte-avions au Moyen-Orient.
Les 2 groupes avaient commencé leurs opérations intégrées le 26 décembre dans le golfe d’Oman. Ils ont navigué ensemble dans le nord de la mer d’Arabie et dans le golfe Persique pour renforcer la sécurité maritime et la stabilité dans la région.
Les bâtiments participant aux opérations combinées étaient l’USS Harry S. Truman, les croiseurs lance-missiles USS Gettysburg et USS San Jacinto, les destroyers USS Bulkeley et USS Mason. Le groupe aéronaval français est composé du porte-avions Charles de Gaulle, des frégates Forbin et Jean de Vienne, et du pétrolier-ravitailleur Meuse.
« Nous avons effectué un large éventail d’opérations avec le groupe aéronaval, » indique le contre-amiral Kevin Sweeney, le commandant du 10è groupe de porte-avions. « Nous avons effectué des opérations de vol combinées à la fois depuis le Truman et depuis le Charles de Gaulle, ainsi que des qualifications d’appontage sur les 2 porte-avions. »
Le Lt. Cmdr. Rob Littman, un pilote de F/A-18, a eu l’opportunité d’apponter sur le Charles de Gaulle.
« Apponter sur le Charles de Gaulle est une expérience extraordinaire, » indique Littman. « C’est remarquable à quel point c’est similaire à l’appontage sur le Truman. Les Français sont extrêmement professionnels et la transition s’est passée sans problème. »
Le Capt. Bob Roth, le commandant du Truman, souligne qu’il s’agissait d’une expérience unique de pouvoir mener des opérations en vol avec des avions et des pilotes du porte-avions de la marine nationale.
« La préparation et la conduite d’opérations réelles dans la région, ensemble, a rapproché nos 2 unités de combat, » explique Roth. « Notre culture de l’aéronavale est très similaire. Les opérations mutuelles du monde réel sont exécutées en utilisant des tactiques familières, mais avec un mélange de plateformes unique. Les Hornet et les Rhino de l’escadrille 3 ont décollé du Charles de Gaulle, de même que les Tafale et Super-Etendard ont apponté et décollé sans aucun effort depuis le Truman. Nous sommes une bonne équipe et j’attends avec impatience la prochaine occasion d’opérer avec nos alliés français de confiance. »
L’amiral Sweeney rappelle que les opérations ne se sont pas limitées aux seuls porte-avions.
« Nous avons effectué des qualifications à l’appontage d’hélicoptères sur nos navires plus petits. Nous avons effectué des exercices de visite, de tir, de défense aérienne et de recherche au combat — tous les types de mission que nous pourrions être appelés à accomplir à n’importe quel moment. Nous avons même effectué ce que nous appelons “un échange de canon”, dans lequel le Forbin a assuré le contrôle de la défense aérienne pour le Truman et le Gettysburg a accompli la même défense pour le Charles de Gaulle. »
Sweeney highlighted that the combined operations not only improved interoperability between the French and U.S. navies, but they also provided reassurance to regional partners.
« Ces opérations étaient destinées à renforcer notre niveau de coopération et d’interopérabilité, » ajoute-t-il. « Tout aussi important néanmoins, elles ont aidé à promouvoir la stabilité de la région à long-terme et, au travers de notre présence continue, nous construisons la confiance dans toute la région. »
Le Capt. Bill Combes, chef d’état-major du groupe tactique américain, fait écho sur l’importance de mener des opérations combinées dans la région.
« La stabilité de la région et ces relations de coopération contribuent toutes 2 à la protection des liaisons traversant la région, vitales pour l’économie mondiale, » explique Combes.
Des marins de la plupart des bâtiments français et américains ont aussi l’occasion de visiter d’autres navires et de rencontrer leurs homologues pour apprendre comment ils font leur travail sur leurs navires respectifs.
Kathryn Bustos, technicien des systèmes d’information, a passé 3 jours à bord du porte-avions français.
« Le marin auquel j’étais associée était l’équivalent d’un technicien en électronique de l’US Navy, » explique Bustos. « Nous avons réparé des radios et des casques que les marins portent sur le pont d’envol. Nous avons effectué ensemble l’entretien d’autres matériels électroniques. »
Bustos indique que c’est une expérience dont elle se souviendra toujours.
« C’est une expérience dont je me souviendrai toute ma vie, » explique-t-elle. « J’ai rencontré à bord du Charles de Gaulle des personnes avec lesquelles je resterai en contact, même après la fin de notre mission et de nos opérations communes. Les marins français ont été très accueillants et amicaux. »
Source : US Navy