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C’est sous un ciel nuageux que le groupe aéronaval appareille ce mercredi après-midi à destination de l’océan Indien pour le déploiement Agapanthe 2010, une mission de 4 mois.
Le groupe aéronaval (GAN) est composé, autour du porte-avions Charles de Gaulle, de 3 bâtiments d’escorte : la frégate de défense aérienne Forbin, dont on attend d’un jour à l’autre la décision d’admission au service actif, la frégate anti-sous-marine Tourville, qui est basée à Brest, et le sous-marin nucléaire d’attaque Améthyste.
Le groupe sera ravitaillé en vivres et en carburant par le pétrolier ravitailleur Meuse, qui sera remplacé en cours de mission par la Somme, le navire-amiral d’Alindien.
Sur son pont et dans son hangar, le Charles de Gaulle emporte 22 avions de chasse, 10 Rafale au standard F 3 — le plus récent — et 12 Super Etendard Modernisé. Le porte-avions part aussi avec 3 hélicoptères, dont un Puma de l’armée de terre qui sera en particulier utilisé pour ce qu’on appelle des ravitaillements verticaux : l’hélicoptère transporte d’un navire à l’autre des charges lourdes dans des filets.
Pour le porte-avions Charles de Gaulle, c’est le 5è déploiement en océan Indien, et le premier depuis son IPER. Si celui de 2001/2002 s’était prolongé pendant 7 mois, les autres avaient duré 4 mois environ, la même que celui-ci.
Les objectifs fixés à cette mission sont de participer au maintien de la stabilité dans cette région, de coopérer avec les marines des pays riverains qui le souhaitent, de lutter contre le terrorisme et la piraterie.
Cette mission en océan Indien sera l’occasion d’effectuer avec des bâtiments d’autres marines des exercices bilatéraux.
Pendant le transit en Méditerranée, la frégate italienne Andrea Doria, du même type que le Forbin, participera à des exercices avec les bâtiments du GAN. Plus tard, ce sera le tour de la marine et de l’armée de l’air grecques.
En mer Rouge, le GAN effectuera des exercices avec des bâtiments de la marine et l’armée de l’air d’Arabie Saoudite, puis, en océan Indien, avec le groupe aéronaval indien, centré autour du porte-avions Viraat (exercices Varuna 10), et enfin avec les forces des Émirats-Arabes-Unis.
Au delà de ces exercices, le groupe aéronaval effectuera des escales qui seront des occasions de contact avec les marines des pays concernés. En particulier, le Charles de Gaulle et ses bâtiments d’escorte effectueront pour la première fois une escale dans la base des Émirats-Arabes-Unis.
Le groupe aéronaval participera aux efforts internationaux de lutte contre le terrorisme, la piraterie et les trafics.
S’il peut paraitre disproportionné d’utiliser un porte-avions pour lutter contre la piraterie ou des trafics menés à bord de petites embarcations, certes rapides, ce seront principalement les 2 avions de guet aérien, les E-2C Hawkeye qui seront mis à profit dans cette mission. Ils permettront aux différentes task-forces internationales présentes sur place d’avoir une meilleure connaissance de leur environnement. Les Hawkeye peuvent parfaitement établir, à plusieurs dizaines, voire centaines de kilomètres de distance, la position des embarcations, et déterminer celles qui auraient un comportement suspect.
Ira-t-on jusqu’à utiliser un avion de chasse pour empêcher une attaque de pirates ? Ce sera les circonstances qui désigneront les moyens les mieux adaptés, explique en substance le contre-amiral Kérignard, le commandant du GAN, tout en évoquant la possibilité de survols à très basse altitude, des démonstrations de force comme il s’en effectue régulièrement en Afghanistan.
Les avions du GAN vont participer au soutien des troupes afghanes et de la coalition. Le porte-avions naviguera au large du Pakistan, à environ 1 heure et demi de vol de l’espace aérien afghan. Les Rafale et Super Étendard effectueront au-dessus de l’Afghanistan des patrouilles de 4 à 6 heures, en étant ravitaillés si besoin en vol par les avions de la coalition.
Les bâtiments du groupe aéronaval prennent la mer ce mercredi après-midi, le dernier à appareiller étant le Charles de Gaulle, vers 19 heures.
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