La Russie augmente sa production de sous-marins classiques

  • Dernière mise à jour le 21 août 2010.

Alors que la plupart des marines occidentales sont passées depuis les années 60 à la propulsion nucléaire pour leurs sous-marins, les modèles à propulsion diesel-électrique sont devenus, après d’importantes améliorations, des bâtiments puissants et très demandés.

Les Etats-Unis ont fermé dans les années 60 leurs usines de construction de sous-marins classiques. Depuis, l’US Navy est passée au nucléaire. Mais d’autres pays ont conservé la capacité de construire des sous-marins classiques.

Les chantiers russes de l’Amirauté (Admiralteiskiye Verfi) viennent de lancer la construction d’un sous-marin classique de la classe Kilo (Projet 636.3), destiné à la Flotte russe de la mer Noire, a indiqué vendredi l’agence ITAR-Tass.

Le directeur général des chantiers de l’Amirauté, Vladimir Alekhsandrov, a déclaré aux journalistes que le nouveau sous-marin du projet 636 avait une signature acoustique réduite et un système de propulsion très automatisé. Le sous-marin du projet 636, avec un équipage de 52 sous-mariniers, a une vitesse en plongée de 20 nœuds, une autonomie en vitesse économique de 400 nautiques avec la capacité de patrouiller pendant 45 jours.

Les spécialistes du bureau d’études Rubin ont apporté des améliorations à un certain nombre de systèmes et d’équipements pour adapter le sous-marin aux conditions spécifiques de la mer Noire. Le commandant de la marine russe, l’amiral Vladimir Vysotskii, a indiqué que la flotte russe de la mer Noire serait équipée au final de 3 sous-marins du projet 636.3.

L'analyse de la rédaction :

Le numéro du projet pour les sous-marins Kilo est 636. Lorsqu’un chiffre apparait, c’est qu’il y a eu une évolution, une amélioration du projet initial. Ici, il s’agirait donc de la 3è évolution par rapport au 636 original. Il ne semble pas que les versions 636.1 et 636.2 aient jamais été publiquement annoncées.

L’autonomie en vitesse économique de 400 nautiques doit probablement se comprendre comme l’autonomie en plongée sans faire surface ni utiliser le schnorchel.

Source : United Press International (Etats-Unis)