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Le ministre britannique chargé des approvisionnements militaires, Lord Drayson, a déclaré qu’il attendait en décembre une décision de Paris sur la coopération sur les porte-avions.
Un responsable du gouvernement britannique a déclaré qu’il y avait une forte volonté politique de coopérer avec la France, mais qu’il y avait de la résistance du coté industriel, qui craint une plus grande complexité et veut protéger ses propres affaires.
“Les compagnies restent fermes sur leur volonté de faire plus de bénéfices s’il y a 2 navires plus 1 que s’il y en a 3,” le gouvernement doit donc pousser fort pour faire des économies, a indiqué le responsable.
Lord Drayson a déclaré que l’industrie avait été chargée de proposer une façon efficace de travailler en collaboration evec les Français afin de réduire les coûts, mais elle n’a pas encore présenté ses propositions.
La coopération avec la France ne devrait pas perturber le programme britannique, a ajouté Drayson.
A Paris, un responsable du gouvernement français a déclaré qu’une décision sur la coopération avec les Britanniques pourrait être prise en décembre ou au début janvier.
Les ministres français et britanniques de la défense ont échangé au début octobre des lettres, s’engageant à donner à l’industrie un élan renouvelé pour des propositions détaillées de coopération, a indiqué le responsable français.
Un responsable de la Marine française a indiqué que beaucoup s’interrogeaient si le gouvernement et l’industrie britannique étaient aussi déterminés à coopérer que la France.
Parmi certains dirigeants français, le retrait britannique du programme de frégates communes avec la France et l’Italie dans les années 90, est encore un souvenir qui reste en travers de la gorge. Paris et Rome ont poursuivi seuls le programme de frégates anti-aériennes Horizon, qui a jeté les bases pour la frégate multimission FREMM, pendant que Londres construisait de son coté les frégates du Type 45.
La Marine française pense que la conception du porte-avions britannique est compatible à 85% avec ses besoins, mais la question est de savoir si une organisation d’approvisionnement efficace peut être créée et si les 2 cotés peuvent se mettre d’accord sur la spécification et l’achat en commun du matériel.
La Marine français prévoit d’utiliser le Rafale, alors que la Grande-Bretagne a conçu son porte-avions autour d’une version à décollage et atterrisage vertical du Joint Combat Aircraft, la désignation brittannique du F-35. Bien qu’optimisé pour le F-35, le navire peut accueillir des avions traditionnels avec l’ajout d’une catapulte et de brins d’arrêts, garantissant une flexibilité. La décision de concevoir le navire spécifiquement pour le F-35 ou comme un porte-avions traditionnel sera prise au début de l’année prochaine.
Drayson a indiqué que, compte tenu de l’importance de la version à décollage verticale du F-35 pour l’U.S. Marine Corps, l’avion n’était pas en danger dans la revue des programmes effectuées actuellement par le Congrès et qu’il n’y avait pas besoin d’un plan de secours pour la Royal Navy.
Drayson a toutefois reconnu que n’importe quel changement américain sur la fabrication du F-35 pourrait affecter son rôle sur le porte-avions britannique. Le F-35 est prévu d’entrer en service en 2014.
“Nous regardons ces points de très près,” a-t-il indiqué.
Par Pierre TRAN
Source : DefenseNews