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Des responsables américains et britanniques ont commencé une enquête après que 2 lancements de missiles de croisière Tomahawk Block IV depuis un sous-marin nucléaire d’attaque de la Royal Navy (RN) aient été un échec.
Le sous-marin nucléaire d’attaque britannique HMS Trafalgar a procédé les 7 et 9 juin derniers aux lancements - qui devaient être les premiers essais réels de la version Block IV TTL [1] [2]- en plongée dans le Golfe du Mexique.
Les missiles, qui emportaient des instruments de télémétrie à la place des têtes, devaient voler jusqu’au centre d’essai de l’Eglin Air Force Base en Floride, mais aucun des deux n’a réussi à parvenir en surface après leur lancement par le sous-marin.
Dans une déclaration, la DPA [3] a indiqué que les tests "étaient le point culminant d’une intense période de développement", ajoutant : "Le tri des deux missiles a échoué dans les premières secondes de leur mission programmée. Les deux ont maintenant été récupérés et seront examinés pour identifier l’origine des défaillances."
Le Royaume Uni a investi en avril 2004 70 millions de £ (126 millions $) dans la commande après du ministère américain de la défense d’une premier achat de 64 missiles de croisière Tomahawk Block IV TTL pour équiper ses sous-marins d’attaque des classes Trafalgar et Astute.
Richard Scott (Londres)
[1] torpedo tube-launched : lancé depuis un tube lance-torpilles.
[2] Contrairement à la plupart des sous-marins d’attaque américains (qui les lancent depuis des tubes verticaux), les sous-marins britanniques lancent leurs Tomahawk en utilisant les tubes lance-torpilles. Ils utilisent pour cela une version différente du missile.
[3] Defence Procurement Agency : agence d’approvisionnement de la défense, équivalent de la DGA.
Source : Jane’s