Les pirates somaliens gagnent des sommes énormes... au moins pour l’instant

  • Dernière mise à jour le 24 avril 2008.

La carrière de pirate en haute-mer a eu ses avantages pour Abdi Muse : il s’est acheté 2 véhicules tout-terrain, une maison neuve et il s’est marié avec 2 femmes en une semaine pleine de passion.

"J’ai donné de l’argent à tous ceux que je rencontrai", indique Muse, 38 ans, qui dit avoir gagné 90.000 $ en séquestrant des bateaux au large de la Somalie.

"Au bout de 2 mois, il ne me restait plus d’argent. Pouvez-vous le croire ?", ajoute-t-il.

Pendant des années, les pirates somaliens comme Muse disposaient d’un revenu lucratif au large des côtes du pays, où règne le chaos, en capturant des bateaux et en négociant des rançons pour leur libération.

Cependant, ces bandits des mers pourraient rencontrer prochainement des problèmes, puisque les Etats-Unis et la France cherchent à rassembler une force internationale pour les combattre.

"C’est un signal très important et grave pour que les nations du monde prennent la piraterie au sérieux", a déclaré la commandant Lydia Robertson, potre-parole de l’US Navy.

Les Etats-Unis ont pris la têtes des patrouilles internationales pour combattre la piraterie au large de la Somalie, dont les côtes mesurent près de 3.000 km de long, les plus longues d’Afrique et qui sont longées par certaines des routes maritimes les plus importantes.

Les Etats-Unis et la France rédigent un projet de résolution aux Nations Unies qui autoriseraient les bâtiments de guerre à poursuivre et à arrêter les pirates, y compris dans les eaux territoriales de la Somalie.

Source : El nuevo Herald (Etats-Unis)