Lors de son voyage entre le chantier de construction en (…)
Ils attendent patiemment depuis 2009, dans une alvéole (…)
Alors que les conditions de sècheresse et météorologiques de cet été amènent les avions amphibies de lutte contre les incendies de forêts (« Canadair ») à entrer régulièrement en action, la préfecture maritime de la Méditerranée rappelle qu’il est dangereux et interdit de s’approcher de ces avions en opérations lors des phases d’écopage.
Les principales zones en mer et sur les étangs sont mentionnées sur toutes les cartes marines ; elles sont détaillées sur l’arrêté 2/95 du 24 février 1995 de la Préfecture maritime de la Méditerranée. Cette liste n’est pas exhaustive et d’autres plans d’eau propices peuvent être utilisés sans préavis.
CES ZONES SONT ACTIVEES PAR LE SIMPLE SURVOL A BASSE ALTITUDE DU PLAN D’EAU PAR L’AERONEF.
A partir du survol de repérage, toute personne (nageur, plongeur, plaisancier…) doit s’éloigner au plus vite à plus de 500 mètres de l’axe de présentation pendant toute la durée des opérations, et jusqu’à une heure après le dernier survol. Lors des phases d’écopage, les Canadairs sont très peu manœuvrant ; ils sont donc prioritaires sur les autres aéronefs pouvant utiliser le plan d’eau (hydravions civils, ULM).
Même si les images de ces aéronefs sont impressionnantes, il est dangereux, pour le photographe comme pour l’équipage de l’avion, de s’approcher pour filmer.
Le non-respect de ces dispositions expose l’auteur à des peines et poursuites (contravention de 1ere classe et renvoi éventuel devant le Tribunal maritime de Marseille). Par ailleurs, un contrevenant ayant volontairement gêné les secours peut être renvoyé devant le tribunal correctionnel pour entrave à une opération de secours (art. 223-5 à 223-7 du Code pénal).
Source : Préfecture maritime de la Méditerranée