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Alors que l’achat de nouveaux sous-marins dans le cadre du programme P-75I se poursuit, la Defence Research and Development Organisation (DRDO) a entrepris une étude préliminaire sur la conception et le développement d’un sous-marin domestique à propulsion classique (Project-76).
« La DRDO a obtenu le feu vert du ministère de la défense pour mener une étude préliminaire afin de déterminer les contours du projet. Elle devrait prendre un an, après quoi une demande formelle sera faite auprès du Cabinet Committee on Security (CCS) pour autoriser le projet, » a indiqué une source de la défense ayant connaissance du sujet. Ce sera une poursuite du projet Advanced Technology Vessel (ATV), dans le cadre duquel les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) de la classe Arihant sont en train d’être construits, et d’un autre actuellement en cours pour la construction de sous-marins nucléaires d’attaque (SNA), a expliqué la source.
Pour le projet P-76, il y aura un contenu local substantiel, y compris pour les armes, les missiles, le système de gestion de combat, les sonars, les communications, le système de guerre électronique, les mâts et le périscope, ont indiqué des sources.
La marine indienne a adopté un programme de construction de sous-marins sur 30 ans. Après le programme P-75I, elle a l’intention de concevoir et construire des sous-marins classiques domestiques, avaient indiqué à plusieurs reprises de hauts responsables.
Un module de propulsion anaérobie (Air Independent Propulsion : AIP) conçu et développé par la DRDO attend maintenant d’être installé sur les sous-marins de la classe Scorpène. Le premier sous-marin, le Kalvari devrait entrer en modernisation en 2025, quand le processus d’installation pourra commencer. Il devrait prendre environ 2 à 3 ans, précisent des sources. Cette installation est faite en collaboration avec Naval Group, le concepteur original des Scorpènes.
Un module AIP permet à un sous-marin classique de rester en plongée plus longtemps. Il accroit donc leur autonomie et réduit la probabilité de détection.
Le module AIP de la DRDO fonctionne actuellement en continu à terre. Un tronçon de coque simulé a été construit pour avoir des conditions proches de la mer. Les cycles de fonctionnement sont les mêmes, le seul aspect vérifié est la fiabilité du module.
Il fonctionne à partir d’acide phosphorique qui est largement disponible, ont souligné des responsables. Il s’agit d’un ensemble de piles à combustible produisant de l’hydrogène. La puissance électrique de chaque pile est actuellement de 13,5 kW. Il a été demandé à ce que ce soit porté à 15,5 kW puis finalement à 20 kW pour répondre aux besoins de futurs sous-marins comme le P-76, ont indiqué des sources.
La configuration définitive du module AIP est un ensemble de 24 piles à combustible et la puissance globale sera plus élevée que la spécification, pour avoir une redondance et optimiser les performances, a expliqué une autre source.
Source : The Hindu (Inde)