Les porte-avions John C. Stennis et Charles de Gaulle participent à un exercice en mer Rouge

  • Dernière mise à jour le 17 avril 2019.

Les groupes aéronavals des porte-avions français Charles de Gaulle et américain John C. Stennis ont participé le 15 avril à un exercice naval de type PASSEX en mer Rouge.

Le groupe aéronaval du porte-avions français Charles de Gaulle, composé de la frégate Forbin et de la frégate danoise HDMS Niels Juel, et celui du porte-avions USS John C. Stennis, composé du croiseur USS Mobile Bay et du destroyer USS McFaul, ont mené des exercices aériens dissymétriques, un exercice de tir de nuit, des échanges d’officiers de liaison et un exercice photo.

« Les chasseurs Rafale et F/A-18 Super Hornet se sont entraînés au combat aérien et au ravitaillement en vol, » explique le Cmdr. Desobry Bowens, officier opération de l’escadrille embarquée à bord du John C. Stennis. « Les Rafale ont aussi effectué des touch-and-go sur le pont du port-avions américain. »

« Nous avons aussi échangé des officiers de liaison. Leur amiral et l’opération opération sont venus à bord du John C. Stennis et notre amiral est allé à bord du Charles de Gaulle, » indique Bowens. « Nous avons aussi échangé des officiers d’appontage pour des entraînements croisés. Nos 2 porte-avions ont des équipements d’appontage similaires. »

Mener des opérations et des exercices avec les partenaires de l’OTAN dans la région est bénéfique pour ceux qui y participent.

« Cet exercice renforce les partenariats avec nos alliés de l’OTAN, ainsi que l’interopérabilité, » explique Bowens. « Nous pouvons mieux comprendre comment l’autre travaille. Nous ne sommes pas simplement 2 porte-avions qui se croisent en mer : nous travaillons ensemble. »

Un point de vue partagé par le commandant du porte-avions français : « Cet exercice avec le groupe du porte-avions John C. Stennis, seulement quelques jours après être entrés en mer Rouge, souligne le retour du Charles de Gaulle à son plus haut niveau, » indique le capitaine de vaisseau de Saint Germain. « Ce genre d’interaction est le meilleur moyen de renforcer notre interopérabilité avec notre allié américain. »

Le John C. Stennis a aussi fourni des cibles pour que les Rafale français puissent s’entraîner au tir de nuit.

Source : US Navy