Chicoutimi : La marine effectue des tests sur la qualité de l’air

  • Dernière mise à jour le 26 octobre 2004.

La marine canadienne a envoyé des experts en environnement pour inspecter le sous-marin NCSM Chicoutimi, ravagé par un incendie en pleine mer, le 5 octobre. Ils doivent déterminer si l’équipage a respiré des gaz toxiques pendant et après l’incendie.

L’incendie survenu dans l’Atlantique, au large de l’Irlande, a fait un mort et huit blessés. Le submersible à propulsion électrique-diesel, l’un des quatre appareils achetés de la Grande-Bretagne par le Canada, effectuait sa première traversée vers le Canada au moment de la tragédie.

Les tests sur la qualité de l’air ont commencé la fin de semaine du 16 octobre à la base navale de Faslane, en Écosse, où le sous-marin a été remorqué après l’avarie.

Aussitôt l’incendie éteint à bord du sous-marin, des marins portant des masques à oxygène avaient effectué des premiers relevés sur la qualité de l’air.

« Ces relevés ont permis de constater que la qualité de l’air était dans les normes », a déclaré le major Tony White, un porte-parole du commandant en chef de la marine canadienne, le vice-amiral Bruce MacLean.

« Évidemment, il y avait une odeur de brûlé à bord, mais l’air était d’assez bonne qualité pour qu’ils puissent respirer sans masque à oxygène », a-t-il ajouté.

D’autres tests ont été effectués après l’arrivée du sous-marin à Faslane, ainsi qu’une analyse de la toxicité de la suie qui s’est déposée à l’intérieur du submersible pendant l’incendie.

Là encore, la qualité de l’air a été jugée acceptable, mais les tests sur la toxicité de la suie ne sont pas encore complétés.

M. White a indiqué que les marins qui avaient été intoxiqués par la fumée ont tous reçu leur congé de l’hôpital. Il a ajouté cependant qu’ils feraient l’objet d’un suivi médical.

Source : La Presse Canadienne