Les militaires canadiens bouche cousue àpropos de la visite d’un sous-marin nucléaire

  • Dernière mise à jour le 17 octobre 2006.

Un sous-marin nucléaire français est entré dans le port d’Halifax 2 jours après que les autorités civiles et militaires aient effectué une simulation d’accident àbord d’un sous-marin nucléaire en escale.

Le kiosque de l’Améthyste
Le kiosque d’un sous-marin nucléaire français était visible lundi àShearwater. (Jeff Harper / Staff)

L’Améthyste, un sous-marin d’attaque français admis au service actif en 1992, est arrivé vendredi à Halifax pour une escale. Il était toujours amarré lundi à un quai de Shearwater. Les responsables canadiens ont refusé de dire combien de temps il allait rester ici.

"Nous ne parlons normalement pas de quand ils arrivent ni quand ils repartent," a déclaré le Lt.-Cmdr. Ken MacKillop, du bureau des relations publiques de la Force canadienne Atlantique.

Si certains espèrent jeter un coup d’oeil au sous-marin très bien gardé, cela pourrait ne pas valoir la peine d’essayer.

"Ils ne pourront même pas s’approcher," a indiqué le Lt.-Cmdr. MacKillop.

Mercredi dernier, les spécialistes civils et militaires des urgences avaient utilisé une douche temporaire installée dans le centre médical Queen Elizabeth II pour décontaminer une douzaine de victimes d’un accident fictif à bord d’un sous-marin.

Halifax et Esquimalt (Colombie Britannique) sont tenus par des accords internationnaux d’accepter les navires à propulsion nucléaire appartenant à certains des plus proches alliés du Canada, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France. Nanoose (Colombie Britannique) est le seul autre port canadien où ils peuvent faire escale.

Source : The Chronicle Herald