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Archimède, le sous-marin de l’Ecole Polytechnique de Montréal, s’est hissé au premier rang du classement général lors de la compétition internationale de sous-marins à propulsion humaine, le Human Powered Submarine Contest (HPS), qui s’est déroulée à Escondido, en Californie, du 19 au 23 juillet dernier.
L’équipe d’Archimède, qui s’est mesurée à 11 équipes venues de diverses universités de l’Amérique du Nord et même d’Europe, est montée pas moins de six fois sur le podium : – 1ère place au classement général – 2ème place au classement de la meilleure présentation – 2ème place au classement du meilleur design de sous-marin – 2ème place au classement de la meilleure fabrication de sous-marin – 2ème place au classement du sous-marin le plus innovateur – 2ème place au classement du sous-marin le plus rapide.
En misant sur la propulsion humaine, qui limite à la fois la taille, le coût et la complexité de ces submersibles, le HPS, organisé bi-annuellement par l’American Society of Mechanical Engineers, privilégie l’ingéniosité et l’astuce des concurrents qui conçoivent, construisent et pilotent leurs sous-marins.
Le HPS représente aussi un pont entre l’université et l’industrie en permettant aux participants de se faire remarquer par les entreprises. La compétition a lieu dans un bassin de 80 m de long et de 15 m de profondeur. L’enjeu principal : atteindre la plus grande vitesse de pointe sur une distance de 60 m.
Archimède est constitué d’une coque en fibre de verre de 2 m de long sur 44 cm de large, dans laquelle se glisse le pilote, muni d’une bouteille d’oxygène, car la coque est remplie d’eau lorsqu’elle est immergée. En pédalant, le pilote actionne l’hélice qui propulse l’engin. Un des avantages techniques d’Archimède sur ses concurrents est la performance de cette hélice. Conçue par Nautican Canada et fabriquée par le Département de génie mécanique de l’Ecole Polytechnique, elle est spécialement adaptée à la puissance de pédalage du pilote. Ainsi, Archimède a pu atteindre une vitesse de 4.534 noeuds durant la course.
Mais les prouesses d’Archimède reposent autant sur la condition physique de son équipe que sur l’ingéniosité de la conception du submersible. Marc-Antoine Brissette, directeur de la société technique Archimède, a perdu 43 livres pour pouvoir piloter le sous-marin lors de la compétition. "J’étais trop large d’épaules pour tenir à l’intérieur. J’ai donc suivi pendant plusieurs mois un programme d’entraînement mis au point au Département de kinésiologie de l’Université de Montréal, afin de perdre du poids tout en m’assurant le maximum de puissance de pédalage. Car un bon pédaleur est la clé de la vitesse du submersible."
Archimède est à peine sec que déjà son équipe se donne le défi de battre le record absolu de vitesse lors de la prochaine compétition qui aura lieu à Washington, du 25 au 30 juin 2007.
Source : société technique Archimède