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Le futur porte-avions britannique pourrait ne pas être pleinement opérationnel avant 2030, 10 ans après sa mise en service, indique une commission parlementaire.
Lorsqu’il sera lancé en 2020, le HMS Prince of Wales sera le seul porte-avions en service dans la Royal Navy, son sister ship, le HMS Queen Elizabeth étant utilisé comme plateforme d’entraînement pour l’équipage du Prince of Wales.
Malgré les préparatifs, la Commission des Comptes Publics estime que le porte-avions ne pourra pas être utilisé à pleine capacité opérationnelle avant une dizaine d’années après sa mise en service.
La commission a aussi critiqué le fait que le cout du changement de version du Joint Strike Fighter (de la version à décollage verticale pour la version porte-avions) et de l’installation de catapultes et brins d’arrêt n’ait pas été entièrement évalué : les véritables couts ne seront pas connus avant la fin 2012.
Selon la présidente de la commission, Margaret Hodge, le ministère britannique de la défense se trompe lorsqu’il prétend que les décisions prises sont destinées à économiser 3,4 milliards £ sur les 10 prochaines années.
A propos de l’étalement du programme, elle explique que « le ministère s’est focalisé sur les calculs à court-terme et le besoin de faire des économies. Il n’a pas regardé avec suffisamment d’attention les conséquences financières à long terme. »
« Alors que le ministère croit que sa décision va permettre d’économiser 3,4 milliards £, seuls 600 millions sont des économies réelles. Le reste, 80%, constitue en fait seulement des couts différés. »
Selon les parlementaires, les problèmes qui affectent le programme découlent des retards du gouvernement. La commission reconnait que la construction semble respecter le budget fixé.
Source : Defense Management (Grande-Bretagne)