Du 21 au 25 octobre 2011, le transport de chaland de (…)
Tout au fond du cimentière de l’Assomption, près de (…)
Les marines américaine et chilienne ont organisé jeudi un exercice de sauvetage de sous-marin, au large de Point Loma (Californie).
Le sous-marin chilien Carrera s’est volontairement posé sur le fond, par plus de 130 m de fond. Il s’agissait d’une occasion de mettre en oeuvre le Submarine Rescue System de l’US Navy, conçu pour opérer dans des conditions extrêmement difficiles.
« L’US Navy a cette capacité d’aider à secourir des sous-mariniers en détresse, qui pourraient être bloqués à bord d’un sous-marin en plongée, » a déclaré le contre-amiral Bob Kemensky de l’US Navy.
Kemensky a expliqué que l’exercice avait été mis sur pied pour entraîner les personnels de l’US Navy à utiliser cet équipement spécialisé, ainsi que pour former des sous-mariniers étrangers à la manière d’aider les sauveteurs dans leur tache.
La première action après que tout le matériel ait été installé, a été de mettre un plongeur à l’eau, équipé d’une combinaison rigide appelée Atmospheric Diving Suit (ADS), pour descendre jusqu’au sous-marin et évaluer les dégâts.
Lorsqu’il est estimé que la surface du sous-marin peut le recevoir, un module pressurisé de sauvetage est envoyé : il peut remonter 16 sous-mariniers vers la surface. Il est extrêmement important que les équipements utilisés soient pressurisés dans le sauvetage de sous-marins, parce que les sous-mariniers peuvent être dans un environnement soumis à une pression très importante.
« Si vous êtes soumis à la pression d’immersion de plus de 10 m, presque tout le monde souffrira des effets de la décompression. En remontant de 15 m ou plus, la personne secourue meurt sur le pont, » a expliqué William Orr, directeur de l’International Submarine Escape and Liaison Office (ISMERLO).
C’est de l’accident du sous-marin russe Koursk, dans lequel 118 marins sont morts à l’été 2000, que découle la coopération internationale.
Alors qu’il y avait peu de chose que la communauté internationale aurait pu faire pour aider les Russes, les dirigeants mondiaux ont décidé qu’une coopération accrue était nécessaire pour éviter de futurs désastres.
« En cas de sauvetage réel, nous pouvons maintenant nous coordonner au niveau mondial, avec tous les pays ayant des sous-marins et tous les pays qui ont du matériel de sauvetage, » indique Orr.
Les exercices prennent de plus en plus d’importance, puisque 43 pays ont actuellement des sous-marins. Il y a 440 sous-marins opérationnels dans le monde entier.
Source : NBC (Etats-Unis)