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Le contrat d’importation de 2 bâtiments amphibies de type Mistral est actuellement préparé selon le calendrier prévu. Cependant un accord d’une telle importance ne peut pas être conclu rapidement, indique Rosoboronexport.
« Il s’agit d’un processus long, très long, » explique Anatoly Isaikin, le directeur général de Rosoboronexport.
Il rappelle que l’accord signé entre Rosoboronexport et le ministère russe de la défense prévoit l’achat de 2 Mistral.
Commentant les articles selon lesquels le contrat de construction franco-russe serait signé le 15 mars, Isaikin a indiqué : « Les dates ne sont que des conjectures. Lorsque des centaines de millions sont en jeu, des contrats de ce type nécessitent des années de négociation. Il est ridicule d’espérer que nous puissions conclure un tel contrat en quelques mois. »
Détaillant le processus de négociation, le dirigeant de Rosoboronexport a souligné en particulier que le client — le ministère russe de la défense — devrait « d’abord déterminer de façon complète les spécifications, et ce que les partenaires français sont exactement prêts à transférer. »
Selon lui, c’est le travail des experts techniques. Le dossier a aussi un aspect juridique. Des pays différents ont des systèmes de législation différentes qui ne correspondent pas toujours. « Nous nous avançons petit à petit vers un compromis sur certains sujets et nous cherchons des alternatives. C’est un travail continu et soigneux. Les discutions sur le prix du contrat sont un sujet séparé et ont aussi besoin de temps pour parvenir à des solutions mutuellement acceptables, » a déclaré Isaikin.
En particulier, il faut prendre en compte « des dizaines d’éléments » lorsqu’on discute du prix. « Bien sûr, le client — dans ce cas, la Russie — veut toujours savoir combien coute chaque élément et le prix général. Nous discutons de chaque élément, un par un, » a précisé Isaikin.
Source : RusNavy (Russie)