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Le marché international du sous-marin classique a été dominé pendant les 40 dernières années par l’Allemagne. Le U-209 est le principal exemple de son succès à l’exportation.
Cela remonte à 1967 lorsqu’un chantier naval allemand de Kiel, Kieler Howaldtswerke, a signé un contrat avec la Grèce pour construire 4 sous-marins U-209/1100 (classe Glavkos).
Ces sous-marins d’un déplacement en plongée de 1.000 t, étaient les héritiers des plus petits U-206 de la marine allemande (450 t). Même s’ils étaient plus gros, ils ont repris de nombreux équipements des U-206, parfois en les doublant comme pour les génératrices.
Adoptant une construction à coque simple, la philosophie du U-209 était la simplicité : le commandant, depuis le périscope, pouvait voir toute la longueur de son sous-marin, depuis les tubes lance-torpilles jusqu’à l’arrière de la salle des machines.
Le poste central est situé au milieu du sous-marin. Juste dessous, des batteries, qui représentaient près de 25% du déplacement et qui autorisait une autonomie en plongée très importante. Une autre caractéristique remarquable était le moteur électrique de 5.000 cv, entraînant directement l’arbre d’hélice, ce qui permettait des vitesses de plus de 20 nœuds.
Ces caractéristiques — bonne autonomie en plongée, vitesse élevée en plongée et facilité de manœuvre — ont fait du U-209 le sous-marin champion de l’exportation pendant 2 générations.
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Source : Jane’s (Grande-Bretagne)