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Le Plan National de Défense du Brésil est déjà prêt pour être annoncé. Il sera soumis ce jeudi au groupe ministériel, législatif et militaire qui compose le Conseil National de Défense. Le ministre des équipements stratégiques, Mangabeira Unger, a annoncé mardi que la promulgation aurait lieu le 18 décembre, avec plus de trois mois de retard. Le plan, gardé secret, prévoit la stimulation du secteur nucléaire brésilien, dont la priorité numéro un est le programme de sous-marin à propulsion nucléaire.
Celui-ci fait l’objet du partenariat entre le Brésil et la France, qui devrait être annoncé dans deux semaines, pendant la visite du président français, Nicolas Sarkozy. En outre, le pays va développer la prospection et l’exploitation de mines d’uranium et construire de nouvelles usines nucléaires à des fins civiles. L’intention du gouvernement est d’élargir l’utilisation d’énergie nucléaire.
Le Brésil n’a pas de sous-marin à propulsion nucléaire : les premiers seront ceux acquis auprès de la France. Le gouvernement brésilien veut, outre les équipements, obtenir les technologies pour, à l’avenir, construire ses propres sous-marins. Selon une source du gouvernement, la technologie est fondamentale pour l’exploration du pétrole off-shore. En pensant à cela, le Plan de Défense prévoit aussi la création d’une force sous-marine.
Bien que le Brésil n’ait pas l’intention de fabriquer des armes nucléaires, la directive est que le pays ne signe pas le Traité de Non-Prolifération, signé en 1970 par presque 200 pays.
La législation brésilienne serait modifiée pour que les sociétés brésiliennes d’armement n’aient pas à passer par le régime d’appel d’offres. Les sociétés étrangères seront aussi incitées à investir, mais toujours avec le préalable d’un transfert de technologies.
Source : O Globo (Brésil)