Édité par les Éditions Orphée, Histoire de la Marine (…)
Deux chercheurs sont parvenus à modifier le contenu d’un (…)
Le Chicoutimi au large de l’Ecosse en octobre 2004.
Selon un nouveau document sur la sécurité des sous-marins canadiens, des officiers de haut-rang ont ignoré les avis des propres ingénieurs et experts de la marine canadienne.
Quelques semaines après l’incendie du Chicoutimi, les experts ont indiqué que les autres sous-marins canadiens étaient sûrs et pouvaient reprendre la mer.
Dans un document de 33 pages, rédigé en novembre 2004, le bureau de la sécurité des sous-marins de la marine canadienne recommandait que "la pause opérationnelle actuelle soit suspendue et que le Victoria et le Windsor reprennent leurs activités normales."
Cet avis a été ignoré, en particulier, parce que des officiers de haut rang ont insisté pour que des améliorations techniques soient effectuées sur ces 2 navires — les seuls opérationnels à l’époque — ainsi que sur un troisième, le Corner Brook.
Les sous-marins ont par conséquent été retirés du service, afin que les boîtes de jonction électriques soient améliorées.
Un porte-paroles du commandant de la marine, le Vice-Amiral Bruce MacLean, a indiqué que la décision avait été soigneusement pesée.
"Il y avait plusieurs éléments à prendre en compte," a indiqué le Lieut. Diane Grover. "En dernier ressort, la décision a été basée sur une gestion responsable des risques et la sécurité des personnels."
Mais un spécialiste de la défense, David Rudd, a souligné la crainte d’un problème politique.
"Un second accident, même mineur, après l’incendie du Chicoutimi aurait été de la dynamite. Le ministère de la défense n’avait aucun doute sur la sécurité et l’utilité des sous-marins, mais beaucoup de parlementaires en avaient."
Deux des sous-marins ont repris du service le mois dernier.
Source : CTV (Canada)