Les bouées sonores àla recherche de proies silencieuses

  • Dernière mise à jour le 4 février 2008.

L’US Navy profite de nouveaux logiciels et de la puissance de calcul des ordinateurs pour prendre l’avantage sur les sous-marins classiques (et très silencieux) opérant des les eaux côtières.

La manière la plus efficace de chasser les sous-marins, c’est au moyen d’hélicoptères ou d’avions de patrouille maritime équipés de torpilles et des bouées sonores. Ces dernières mesurent 1 m de long, 120 mm de diamètre et pèsent environ 18 kg. Elles sont larguées dans l’eau et ne sont pas récupérables.

L’US Navy utilise 2 types de bouées sonores larguées depuis des avions. La bouée AN/SSQ-101 flotte verticalement, envoyant des émissions sonar dans l’eau, et transmettant les données reçues vers l’avion ou l’hélicoptère. La bouée AN/SSQ-36B enregistre d’autres données (bathythermographie, conductivité, température et immersion).

Les systèmes d’analyse des données recherchent les traces à peine visibles laissées par les sous-marins avançant lentement dans les eaux peu profondes. Ils prennent en compte la géographie des fonds marins et l’activité des animaux marins et des plantes. Le nombre et le schéma de déploiement des senseurs serait aussi pris en compte.

Un nouveau logiciel d’analyse des traces a été développé par l’US Navy, et les sous-marins classiques et silencieux des Alliés sont utilisés pour tester et améliorer le système. Les ordinateurs utilisés pour l’analyse des données sont situés à bord de l’avion ou de l’hélicoptère, à bord de navires à proximité ou même à terre (grâce à la transmission des données par satellite). Une fois que le sous-marin est localisé, l’avion ou l’hélicoptère lance une torpille, qui recherche (grâce à l’analyse des traces) et attaque le sous-marin.

L’US Navy se démène pour développer la capacité de détecter les nouvelles générations de sous-marins classiques silencieux. Pour des raisons évidentes, aucun responsable ne s’exprime sur les progrès réalisés dans ce domaine. Il y a des progrès. Tant que ces nouvelles méthodes de lutte anti-sous-marine n’auront pas été utilisées au combat, leur efficacité exacte ne sera pas rendue publique.

Source : Strategy Page (Etats-Unis)