Il ne reste plus qu’une seule grosse soudure à effectuer (…)
Voici quelques images, prises par Jean-Louis Venne, de (…)
© DCNS
Des sources de l’entreprise française DCNS ont confirmé jeudi 17 janvier que DCNS avait présenté aux autorités Brésiliennes une proposition pour la fourniture d’un sous-marin à propulsion classique qui doit s’ajouter à la flotte actuelle de 5 sous-marins que ce pays possède.
Contrairement aux informations précédentes qui envisageait la possibilité que la France ait proposé ou se prépare à proposer de vendre un sous-marin Scorpène, les informations obtenues permettent de conclure que le sous-marin qui sera proposé sera un Marlin.
En réalité, le Marlin est le résultat de la quasi-rupture des relations entre l’entreprise espagnole Navantia et DCNS, provoquée par la décision espagnole de créer leur propre version du sous-marin Scorpène, sans acheter de systèmes de combat français.
La décision espagnole a conduit à la rupture des négociations et à la conception d’un "nouveau" sous-marin qui comportera de nouvelles améliorations, dont certaines proviendraient des études français pour la construction de sa nouvelle classe de sous-marins nucléaires.
Cependant, ces technologies sont principalement liées au système de combat et à des améliorations hydrodynamiques et n’ont aucun rapport avec un système de propulsion nucléaire.
Avec 76 m de long et un déplacement de 2.000 t (de 2.200 à 2.500 t en plongée), le Marlin utilisera le système de propulsion MESMA-2, un système dérivé de l’ancien MESMA et dont la conception drvait permettre de réduire la température et le bruit, qui sont les seuls mais principaux problèmes du système. Les caractéristiques annoncées pour le Marlin sont identiques à celles que la marine Brésilienne a identifié comme les caractéristiques de référence pour le Submarino Médio Brasileiro, le sous-marin Brésilien de taille moyenne ou SMB, qui devrait être construit au Brésil, servant au final comme une plateforme pour le développement d’autres sous-marins, éventuellement à propulsion nucléaires.
Les récentes ouvertures de la France en ce qui concerne la vente de technologies nucléaires à plusieurs pays du Moyen-Orient, pourraient signifier qu’il pourrait être possible que la France fournisse une assistance au projet Brésilien pour la construction d’une classe de sous-marins de conception locale.
Les annonces Françaises ne signifient pas cependant qu’il y aura une signature de contrat dans le futur. Il y avait eu précédemment des négociations avec le constructeur allemand Thyssen / HDW proposant la vente au Brésil de sous-marins U-214.
Cependant, à l’époque, les autorités Brésiliennes avaient confirmé vouloir acheter un sous-marin sans système de propulsion anaérobie AIP qui, dans le cas des sous-marins Allemands, fonctionnent à base de piles à combustible, utilisant de l’hydrogène.
Source : Area Militar (Brésil)
