Des torpilles lancées àhaute altitude

  • Dernière mise à jour le 1er juin 2007.

L’US Navy a testé avec succès un accessoire (le "LongShot® Wing Adapter Kit") pour ses torpilles légères Mk 54, qui permet àun avion de patrouille maritime de lancer la torpille àhaute altitude.

Le test a été effectué à une altitude de 8.000 pieds (2.650 m), mais cela aurait pû être plus haut.

Le "LongShot® Wing Adapter Kit"

Le kit a des ailes déployables, donc la torpille de haute altitude peut toujours être stockée dans la soute à bombes de l’avion. Lorsqu’elle est lancée, les ailes se déployent, un ordinateur utilise le GPS et des petits moteurs électriques pour manoeuvrer les ailes et les gouvernes afin de guider la torpille vers une position préprogrammée, point où le kit se sépare de la torpille qui entre dans l’eau et qui commence à chercher le sous-marin.

Le kit peut aussi être utilisé avec des mines navales aérolarguées, ou même des bombes furtives (dans ce cas, c’est une autre version de JDAM). Il a fallu un an et 3 millions de $ à Lockheed Martin pour développer le système.

Normalement, les avions ou les hélicoptères doivent descendre à quelques centaines de pieds (moins de 100 m) pour lancer la torpille. Cela prend du temps, et cela les rend plus vulnérable aux armes anti-aériennes.

Certains sous-marins sont équipés de systèmes qui peuvent lancer en plongée un petit missile anti-aérien (similaire au missile américain Stinger), lorsqu’ils détectent le bruit d’un avion ou d’un hélicoptère volant à basse altitude.

En restant à une altitude plus haute, le sous-marin ne saura pas qu’il est traqué, et cela le rend plus vulnérable aux attaques de torpille.

Pour terminer, le nouvel avion de patrouille maritime de l’US Navy, le P-8, est un avion à réaction, et il ne vole pas aussi efficacement à basse altitude que l’actuel P-3, propulsé par des hélices. C’est la même chose avec les drones à réaction actuellement développés par la Navy pour effectuer les patrouilles maritimes.

Source : Strategy Page (Etats-Unis)