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Après plus de 6 ans de modernisation, le vieux sous-marin Bryansk va bientôt reprendre ses patrouilles de dissuasion nucléaire dans le nord-est de la mer de Barents et en océan Glacial Arctique avec ses 16 missiles balistiques.
Même si la Russie est au milieu de son programme de modernisation avec la mise en service progressive des SNLE de la classe Borei, la priorité est aussi donnée au maintien en service des sous-marins de la classe Delta-IV datant de l’ère soviétique.
Vladimir Poutinz semble se garder la possibilité de mettre en mer plus d’armes nucléaires au moment où le traité New START expirera en février 2026. En mettant en service des nouveaux sous-marins modernes tout en conservant sa vieille flotte, le nombre d’armes nucléaires pouvant être déployé par la Russie dépassera de loin les limites acceptées par la Russie dans le traité signé avec les Etats-Unis.
A lui seul, le Bryansk peut emporter 16 missiles Sineva, équipés chacun de 4 têtes nucléaires indépendantes. Il est estimé que cette modernisation complète du sous-marin, avec le rechargement du combustible nucléaire de ses 2 réacteurs embarqués, lui permettra de naviguer pendant 8 à 10 ans supplémentaires.
Le Bryansk se trouvait au chantier naval Zvezdochka à Severodvinsk depuis 2018. Au départ, la modernisation devait durer 3 ans et demi. Elle aura duré au total plus de 6 ans.
En décembre dernier, le Bryansk a été vu en mer pour la première fois au large de Severodvinsk. Transportant des équipements destinés à la calibration de son sonar, le sous-marin a navigué lentement dans les eaux glacées de la mer Blanche.
Construit dans la 2è moitié des années 80, le Bryansk est l’un des plus vieux sous-marins nucléaires encore en service au sein de la marine russe. Il est basé à Gadzhiyevo sur la péninsule de Kola, à quelques 100 km à l’est de la frontière avec la Norvège.
Avec le retour du Bryansk, la flotte du Nord disposera de 4 sous-marins opérationnels de la classe Delta-IV : les 3 autres sont Tula (K-114), Verkhoturye (K-51) et Novomoskovsk (K-407). Un autre, le Karelia (K-18) devrait être le prochain à être modernisé par le chantier naval Zvezdochka. Depuis l’été dernier, il se trouve dans une des cales sèches du chantier.
Les 2 derniers sous-marins de la classe Delta-IV, l’Ekaterinburg et le Podmoskovye, ne sont plus déployés avec des missiles nucléaires. L’Ekaterinburg a été mis hors service et le Podmoskovye a été modifié comme sous-marin spécial pour la recherche en eau profonde et est un bâtiment-mère de mini-submersibles.
Source : Barents Observer (Norvège)