Les Rafale Marine du Charles de Gaulle participent à un exercice de lutte anti-aérienne à Chypre

  • Dernière mise à jour le 18 février 2020.

Les chasseurs Rafale de la marine nationale ont testé les capacités des moyens anti-aériens de l’armée chypriote lors d’un exercice commun ce lundi.

Les chasseurs Rafale lancés dans les cieux de Chypre par le porte-avions Charles de Gaulle et ont lancé des attaques simulées pour tester l’efficacité des moyens de lutte anti-aérienne de l’armée de Chypre.

Le Charles de Gaulle était stationné à une distance de 240 km de la zone où l’exercice se déroulait. Les systèmes anti-aériens ont été activés et ont localisés et ciblés avec succès les avions qui attaquaient.

Exprimant sa satisfaction face à la performance de l’armée chypriote après la fin de l’exercice, le ministre chypriote de la défense, Savvas Angelides, a annoncé que d’autres exercices de ce type allaient suivre.

« L’exercice d’aujourd’hui est un bon exemple de notre coopération avec la France au niveau militaire. Je suis très satisfait que le personnel de la Garde Nationale ait eu l’opportunité de participer à un tel exercice de haut-niveau, » a-t-il déclaré.

« Lorsque vous êtes au centre de contrôle, où vous pouvez voir comment ils coopèrent, se coordonnent et évaluent la situation, vous comprenez que nous sommes à un niveau très élevé. »

D’autres exercices militaires sont prévus avec la France, qui vont concerner les avions, la défense anti-aérienne et la marine, a-t-il poursuivi. Les frégates de la marine nationale escortant le porte-avions vont aussi participer aux prochains exercices.

Mardi, la ministre français de la défense, Florence Parley, doit rencontrer à Chypre le ministre Angelides et le président Nicos Anastasiades.

Le ministre Angelides a précisé que la visite de la ministre française des armées « serait l’opportunité de discussion, d’un échange d’opinion et d’une évaluation des dangers de la région, » ajoutant que « d’autres mesures destinées à développer la coopération entre nos 2 pays seraient aussi prises. »

Source : Ekathimerini (Grèce)