L’aide de la France et de l’OTAN nécessaire pour protéger les eaux britanniques contre l’espionnage russe

  • Dernière mise à jour le 1er août 2017.

La Grande-Bretagne fait de plus en plus appel à la France et à d’autres alliés de l’OTAN pour l’aider à contrecarrer les opérations d’espionnage russe dans les eaux britanniques. Les chiffres du ministère britannique de la défense montrent une augmentation de 76% du nombre d’avions de patrouille maritime étrangers basés au Royaume-Uni.

Depuis l’abandon du Nimrod en 2010, les forces armées britanniques n’ont plus d’avion de patrouille maritime, alors que la Russie reprend ses opérations d’espionnage des SNLE britanniques.

La RAF a bien commandé de nouveaux avions P8 Poseidon, mais ils ne doivent pas être livrés avant 2020. Il y a donc une forte inquiétude d’un trou dans les défenses britanniques.

L’an dernier, des avions de patrouille maritime de l’OTAN ont été basés sur la base de RAF Lossiemouth à 37 reprises l’an dernier, contre 21 l’année précédente.

Un cinquième effectuait des opérations au large de l’Ecosse et le reste participait à des exercices et des entraînements. Des avions américains, canadiens et français ont patrouillé au large, à la recherche de navires suspects dans les eaux britanniques.

L’amiral Lord West [1] a déclaré : « il y a eu une augmentation des interférences russes dans nos eaux. Et ces interférences concernent en général les opérations de nos SNLE. »

« Je trouve cela extrêmement inquiétant. Les Russes essaient de trouver l’empreinte de nos SNLE, leur signature acoustique. »

Notes :

[1L’amiral Alan West fut 1st Sea Lord (CEMM britannique) de 2002 à 2006.

Source : International Business Times (Grande-Bretagne)