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Le patrouilleur austral Albatros, amarré depuis le début du mois à Simon’s Town (Afrique du Sud), devrait prendre la mer demain pour une nouvelle mission en direction des Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF).
L’Albastros, un ancien chalutier intégré à la marine nationale en 1983, va se diriger vers les îles Kerguelen, Crozet, Saint Paul et Amsterdam. L’attaché de défense en Afrique du Sud, le lieutenant de vaisseau Pierre Mesnier, précise que le patrouilleur passera par les îles du Prince Edward, un groupe d’îles appartenant à l’Afrique du Sud, et qu’il signalera toute activité suspecte aux autorités.
Les zones économiques exclusives situées autour des îles du Prince Edward et Marion font l’objet d’une pêche illégale et intensive.
Le capitaine Mesnier souligne que la France et l’Afrique du Sud négocie un accord réciproque de surveillance maritime, les 2 pays ayant des ZEE contigües dans la région. « Cet accord permettra de partager les activités de surveillance maritime dans ces zones très éloignées, » explique-t-il.
La France a déjà conclu un accord similaire avec l’Australie.
Le capitaine Mesnier explique que l’Albatros passe près de 6 mois sur zone. Lorsqu’il est effectue des missions de surveillance, il embarque des contrôleurs des pêches des TAAF ainsi que, depuis 2005, du personnel des douanes australiennes et de l’administration australienne des pêches.
Cela permet que les navires de surveillance puissent mener des inspections des bateaux de pêche dans les 2 ZEE. « Des contrôleurs australiens sont embarqués sur l’Albatros et des inspecteurs français embarquent sur les navires australiens. Les navires des 2 pays peuvent effectuer des inspections dans les 2 ZEE. »
« Depuis que cet accord est en place, en 2005, aucun navire n’a été surpris en pêche illégale dans aucune des 2 ZEE. Les scientifiques ont aussi conclu que la population de poissons des 2 ZEE était en augmentation. »
« L’Albatros n’est pas un bâtiment de guerre au sens strict. Mais depuis 25 ans, il mène parfaitement ses missions de surveillance. Cela démontre qu’un bâtiment de guerre n’est pas le seul outil adapté pour accomplir cette mission. »
Au début du mois, l’Albatros a aussi effectué un exercice de visite avec un patrouilleur de la marine sud-africaine, le SAS Isaac Dyobha et la force de réaction maritime.
Source : Defense Web (Afrique du Sud)