L’objectif affiché du gouvernement suédois — reconstituer
Des navires chinois et namibiens ont participé mardi à (…)
Il n’y a aucun signe du gouvernail, qui normalement devrait dépasser de la mer à l’arrière du sous-marin.
Les principales raisons pour lesquelles un sous-marin et un croiseur lance-missiles étaient entrés en collision en 2012 au large de la Floride, sont une erreur humaine et un mauvais travail d’équipe de la part de l’équipe de quart du sous-marin, selon une enquête de la Navy publiée mardi.
L’enquête détaille les événements qui ont conduit à la collision entre le croiseur USS San Jacinto et le sous-marin nucléaire d’attaque USS Montpelier, qui participaient tous deux à un exercice préalable au déploiement d’un porte-avions au large de la Floride.
Le San Jacinto était l’un des 2 navires qui devaient protéger l’USS Harry S. Truman dans le cadre de l’exercice, pendant que le Montpelier jouait le rôle de l’agresseur. Néanmoins, le rapport montre que le San Jacinto n’était pas totalement concentré sur l’exercice de lutte anti-sous-marine parce qu’il était distrait, entre autres choses, par les opérations en vol du porte-avions, d’une plus grande priorité.
L’enquête indique aussi que le commandant du Montpelier, le Cmdr. Thomas Winter, n’a pas respecté les procédures de base de navigation à l’immersion périscopique. L’immersion à laquelle le sous-marin naviguait est censurée dans le rapport, mais celui-ci indique que le Cdr Winter a ordonné que le sous-marin rejoigne l’“immersion de sécurité” après que les veilleurs aient réalisé à quel point le sous-marin était proche du San Jacinto. Winter a été démis de son commandement à la suite de la collision en raison d’une “perte de confiance dans sa capacité à exercer son commandement”.
Le rapport met aussi en cause la chaine de commandement de la Navy pour ne pas avoir organisé correctement l’exercice.
« La priorité numéro une de tout exercice est la sécurité. Cela doit être enraciné dans notre force navale. Regrettablement, cela n’est pas le cas, » écrit l’amiral Bill Gortney, en approuvant les conclusions de l’enquête. « Nous devons nous assurer que les leçons tirées de cet accident soient appliquées par nos officiers et nos marins. Nous ne devons pas répéter cet échec. »
Il n’y a eu aucun blessé dans la collision, mais les 2 navires ont subi des dégâts conséquents. Le gouvernail du Montpelier a dû être remplacé, mais le système de propulsion n’a pas été concerné. Le dôme sonar du San Jacinto a été déformé, transpercé et le câblage mis à nu.
Le rapport évalue les réparations des 2 navires à plus de 43 millions $.
Source : Navy Times (Etats-Unis)