Tous les jours, à la mer comme à quai, des équipes sont (…)
Antoine Assaf nous propose une nouvelle chronique sur un (…)
Le proverbe est une fois de plus vérifié puisque après une nuit d’orage, sous la lumière éblouissante des éclairs et sous des averses intermittentes permettant au tiers de quart de rincer ses cirés croûtés du sel des jours précédents, nous sommes maintenant sous un ciel bleu parsemé de cumulus blancs. La chaleur est de retour également, appréciée de tout l’équipage après ces quelques semaines hivernales, et nous permettant de faire sécher nos affaires détrempées par la navigation des jours précédents. La manœuvre du jour, ce fut d’amener le flèche, vous savez cette voile triangulaire au dessus de la grand voile. Son écoute, coincée dans la poulie en bout de corne, nous donna un peu de fil à retordre pour être libérée. Au bout de quelques essais n’aboutissants pas, l’idée fut lancée de capelée cette écoute à un seau et de le jeter à l’eau. Ce procédé, donnant un grand angle de traction du seau sur l’écoute permit de décoincer cette dernière de la poulie et ainsi amener le flèche correctement.
Source : http://jdb.marine.defense.gouv.fr/i...