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  • Dernière mise à jour le 29 mai 2006.

Plus de 2.000 militaires australiens se sont joints àleurs collègues venant de pays aussi éloignés que les îles Tonga et la Polynésie Française pour l’exercice Croix du Sud 2006 (CDS06) en Nouvelle Calédonie.

Organisé du 24 avril au 6 mai, l’exercice a rassemblé différentes unités australiennes, dont les Manoora et Tobruk, un Sea King de l’escadrille 817 (embarqué à Manoora [1]), des LCM8 et des ABT du 10 Field Support Battalion, 108 Battery 4 Field Regiment et un détachment de 3 Caribous du 38 Squadron de l’armée de l’air australienne.

Le commandant de la composante maritime et du contingent australien, le Capt. Stuart Mayer, a indiqué que leur participation à l’exercice avait fourni des enseignements très importants sur les opérations dans un environnement multinational et multilingue.

“L’exercice consistait en une opération d’évacuation de personnels non-combattants par une force combinée, et malgré les difficultés de langage et de compatibilité des équipements, il fut considéré comme un grand succès,” a-t-il indiqué.

Accueillies par les Forces Armées en Nouvelle Calédonie, les forces australiennes ont participé à l’exercice CDS 2006 au coté de militaires venant de Nouvelle Zélande, des Tonga, de Fidji, du Vanuatu et de Polynésie Française.

A l’intérieur d’un scénario fictif d’évacuation de civils (depuis une île), le commandant maritime a ordonné l’insertion de forces militaires jusqu’à ce que le commandant des troupes à terre ait suffisament de puissance de combat pour prendre la direction des opérations.

Le commandant des troupes à terre a alors coordonné l’évacuation du personnel non combattant, avant que le commandant maritime ne reprenne le commandement pendant que les forces à terre se dispersaient et se retiraient.

L’exécution de l’opération a impliqué un plan amphibie développé par les 2 états-majors terrestres et maritimes, qui ont soutenu l’idée de manoeuvre à terre.

Un groupe de navires de surface menés par la frégate française Vendémiaire a surveillé les approches maritimes et les lignes de communication en mer, et lorsque les éléments terrestres de reconnaissance ont été en place, les conditions étaient établies pour que l’évacuation commence.

La phase suivante du déploiement a nécessité le débarquement à Canala de la force terrestre. Les équipes de plage françaises et australiennes ont guidé les navires de débarquement, australiens et français.

Un deuxième exercice d’extraction de non-combattants a été exécuté à Behouailou, au cours duquel le 108 Battery du 4 Field Regiment et des éléments français de Tobruk ont été débarqués.

Le Capt. Mayer a déclaré que, au total, les opérations amphibies avaient donné lieu à 810 mouvements de troupes et 124 mouvements de vehicules, répartis entre les 3 navires amphibies. 10 tonnes de matériel ont été transportés par voie aérienne par les Sea King.

“L’exercice a été considéré comme un succès par tout le monde, dans tous ses aspects. Les relations entre les participants ont été améliorées. Plus important : il a montré que la capacité amphibie des navires australiens multipliait la capacité de la force,” a-t-il conclu.

Par Matt Minehan-Ryan.

Notes :

[1Port situé dans le Queensland australien.

Source : Marine Royale Australienne