La Glorieuse est descendue de la cale de halage

  • Dernière mise à jour le 28 décembre 2004.

La Glorieuse, l’un des deux patrouilleurs de la Marine nationale, est descendue de la cale de halage. Les travaux sur le bâtiment vont se poursuivre pendant encore au moins un mois au Port autonome.

Les entreprises calédoniennes ont relevé le challenge en participant aux travaux d’entretien du patrouilleur, réalisés pour la première fois en Calédonie. Photo : Marine nationale

La Glorieuse est bien étanche... « Nous avons fait deux arrêts de vingt minutes à la descente de la cale de halage pour vérifier l’étanchéité des lignes d’arbres et des safrans, puis celle des vannes de coque latérales, explique le commandant de la Glorieuse, le capitaine de corvette Emmanuel Müller. C’était le risque principal... »

Le patrouilleur de la Marine nationale est descendu, mercredi dernier, de la cale de halage de Nouville après, entre autres, d’importants travaux sur la coque. « Les mesures que nous avons fait faire ont montré qu’à l’étrave, l’épaisseur n’était plus acceptable, précise Bernard Apperé, le chef de projet, représentant de la Direction des constructions navales, maître d’œuvre du chantier. Il a fallu ressouder des placards de tôles. »

Le patrouilleur, dont la période d’entretien programmée s’effectue pour la première fois en Calédonie, devrait rester encore au moins un mois à quai. Le bateau, qui a été complètement déshabillé, devrait reprendre une allure plus normale dans les semaines à venir. « Nous allons tout réinstaller, poursuit le commandant de la Glorieuse. L’étape la plus sensible sera le lignage des moteurs. »

Concrètement, il va falloir aligner dans l’axe tous les éléments de propulsion. Une opération possible uniquement par temps calme et qui se réalise au laser. « Il faut absolument être très précis, reprend le capitaine de corvette Emmanuel Müller. Une fois l’alignement réalisé, nous coulons de la résine sous le moteur pour conserver la position. »

Les essais à la mer du bâtiment devraient avoir lieu au début du mois de février. L’occasion de vérifier si l’axe était bien le bon...

Source : Les nouvelles calédonniennes