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Le Brésil lancera cette semaine le projet qui prévoit la construction de 4 sous-marins classiques et un à propulsion nucléaire, basés sur des technologies françaises. Ce projet fait suite à l’accord de coopération militaire signé en 2009, ont annoncé des sources officielles.
Le lancement du projet est prévu pour samedi prochain. Au cours d’une cérémonie à laquelle assistera la présidente brésilienne, Dilma Rousseff, la première plaque d’acier du 1er sous-marin sera symboliquement découpée, a annoncé le commandement de la marine dans un communiqué.
La cérémonie se déroulera au siège de la compagnie publique Nucleobrás Equipos Pesados (Nuclep) à Itaguaí, ville située au sud de Río de Janeiro et où sera construit le chantier naval de construction des sous-marins, une unité de fabrication de structures métalliques et la base navale où seront basés les sous-marins.
Le projet commencera par la construction d’un atelier de qualification où travailleront pour commencer les les ingénieurs et techniciens qui sont actuellement formés en France sur les technologies de construction de sous-marins.
Selon la marine brésilienne, le calendrier de l’accord bilatéral de coopération prévoit l’inauguration de l’unité de fabrication de structures métalliques en novembre 2012, la fin de la construction du chantier naval en 2014 et le début des opérations de la base navale pour les sous-marins en 2015.
Les essais du 1er des 4 sous-marins classiques sont prévus à partir de 2016 et il sera officiellement remis à la marine brésilienne en 2017.
Les 3 autres sous-marins seront livrés avant 2021 et celui à propulsion nucléaire en 2023.
Selon la marine brésilienne, la cérémonie de samedi a une « énorme importance symbolique » pour le Brésil parce que la construction des sous-marins classiques « représente le premier pas pour la construction du sous-marin à propulsion nucléaire brésilien ».
L’accord de coopération militaire signé avec la France en septembre 2009 fera du Brésil le 1er pays d’Amérique latine à disposer d’un sous-marin à propulsion nucléaire et le 7è au monde, après les États-Unis, la Russie, la Chine, le Royaume-Uni, la France et l’Inde.
Le transfert de technologies françaises permettra au Brésil de construire un sous-marin nucléaire de 6.000 t, qui pourra plonger à une immersion supérieure à 100 m. Sa vitesse maximale sera de 35 nœuds (65 km/h).
Les 4 sous-marins classiques Scorpène seront équipés d’une propulsion diesel-électrique. Leur déplacement sera de 1.400 à 1.800 t, ils pourront plonger à quelques 50 m, à une vitesse maximale de 6 nœuds [1].
Les sous-marins seront construits par Itaguaí Construcciones Navales, une nouvelle entreprise associant DCNS et la compagnie brésilienne Odebrecht. La marine brésilienne dispose d’une faible participation avec droit de véto.
[1] Ces caractéristiques sont manifestement erronées. Caractéristiques annoncées par DCNS : immersion maximale 350 m, vitesse supérieure à 20 nœuds.
Source : EFE (Espagne)
