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La ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie a justifié jeudi sa décision d’ouvrir une part minoritaire du capital de la Direction des constructions navales (DCN) par la nécessité de « lever les contraintes qui pénalisent actuellement » l’entreprise « en matière d’alliances », notamment au niveau européen.
La « DCN dispose aujourd’hui d’atouts forts : un savoir-faire, une expérience, des personnels motivés, une situation financière redressée », « son carnet de commandes est plein », a-t-elle fait valoir à l’ouverture du débat à l’Assemblée sur le projet de loi ouvrant le capital du constructeur de navires militaires.
« Ainsi consolidée, l’entreprise peut franchir une nouvelle étape qui lui donnera un nouvel essor. Nous devons lui permettre de saisir toutes les opportunités en France et en Europe », a-t-elle poursuivi. « J’ai donc souhaité lever les contraintes qui pénalisent actuellement DCN en matière d’alliance et autoriser l’ouverture du capital de la société-mère et de ses filiales ».
Cette ouverture minoritaire du capital permettra à la DCN de pouvoir « nouer rapidement des partenariats industriels », a souligné la ministre. « Nos industries européennes, même performantes, ne peuvent continuer à s’offrir le luxe du morcellement », a-t-elle prévenu. « Nous envoyons un signal politique fort à nos partenaires européens » car « c’est un moyen de participer à la construction d’une Europe industrielle de la Défense ». A cet égard, « MAM » a salué les négociations en cours avec le groupe d’électronique de défense Thalès, une « première étape qui va dans le bon sens ». Elle a toutefois souhaité que de « nouveaux contacts » puissent se nouer.
Enfin, la ministre a tenté de calmer la grogne des salariés. « Tous les droits des personnels, quel que soit leur statut, sont conservés » et ce « dans la durée », a-t-elle affirmé. Signe de bonne volonté, elle a d’ailleurs annoncé qu’elle ajouterait une nouvelle disposition au texte par amendement pour « ouvrir l’intéressement et l’actionnariat salarié à tous les personnels ». « C’est un levier fort de motivation et d’adhésion », s’est-elle félicitée.
Source : Le Nouevl Observateur