Une imposante délégation franco-russe se rend, (…)
Premier d’une série de cinq navires livrables d’ici (…)
Après le départ du président Lula, les changements de cap semblent se poursuivre, au Brésil, en matière de projets d’acquisition d’armements. Selon la presse spécialisée brésilienne, Dilma Roussef aurait décidé de suspendre l’accord préliminaire conclu l’an dernier avec l’Italie concernant le renouvellement de la flotte de surface brésilienne. La nouvelle présidente souhaiterait, en effet, revoir le projet et les propositions des industriels avant de prendre sa décision.
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Selon la presse brésilienne, la révision de l’accord avec l’Italie serait une conséquence directe de l’affaire Battisti : juste avant son départ du pouvoir, le président Lula a refusé de l’extrader vers l’Italie.
En réaction, le Parlement italien a décidé de retarder (au minimum) la ratification des accords signés l’an dernier. Selon l’interprétation faite par la presse brésilienne, sans ces accords, les transferts de technologie seraient rendus presqu’impossibles. Or, pour le Brésil, ces transferts de technologie sont la condition sine qua non de toute signature de contrat, comme ce fut le cas pour celui des sous-marins Scorpène.
Le Brésil a aussi signé l’an dernier avec la Grande-Bretagne des accords de coopération dans le domaine de la défense, très similaires à ceux signés avec la France et l’Italie.
Source : Mer & marine