La Grande-Bretagne et la France pourraient partager leurs dissuasions nucléaires

  • Dernière mise à jour le 30 septembre 2010.

Des patrouilles communes de sous-marins nucléaires lanceurs d’engins avaient été rejetées par le précédent premier ministre britannique, avant qu’il ne soit battu lors des dernières élections. Mais cette idée est désormais considérée comme une réponse aux importantes réductions budgétaires envisagées des 2 cotés de la Manche.

La possibilité d’une dissuasion nucléaire "partagée" entre la France et la Grande-Bretagne devrait être à l’ordre du jour du prochain sommet entre David Cameron et Nicolas Sarkozy à Londres en novembre prochain.

Cette proposition, politiquement explosive, de patrouilles de SNLE communes — une idée coulée corps et biens dans le passé récent — a été ramenée à la surface par des réductions budgétaires draconiennes prévues dans les 2 pays.

Bien que les discutions n’en soient encore qu’au stade préliminaire, des responsables français indiquent que cette idée est une éventualité de coopération militaire permettant des économies, et qui sera probablement évoquée lors du prochain sommet franco-britannique de Londres au début novembre.

Source : The Independent (Grande-Bretagne)