L’Inde et les Etats-Unis vont renforcer les mesures de sauvetage de sous-marins

  • Dernière mise à jour le 12 avril 2010.

L’Inde et les Etats-Unis sont actuellement sur le point de renforcer les mesures destinées à secourir des marins indiens s’ils étaient bloqués en profondeur à bord d’un sous-marin en détresse.

Au moment où le chef des Opérations Navales de l’US Navy, l’amiral Gary Roughead, est attendu ce semaine en Inde pour des discutions avec le ministre indien de la défense, A K Antony, le chef de la marine indienne, l’amiral Nirmal Verma, et d’autres hauts-responsables, l’Inde souhaite élargir l’étendue de l’assistance apportée par l’US Navy pour le sauvetage de sous-mariniers.

Lors de la signature du premier accord en 1997, il s’agissait plus d’un arrangement provisoire en attendant que la marine indienne dispose de ses propres DSRV [1].

Un DSRV, un mini-sous-marin de sauvetage, permet de secourir 24 marins à la fois jusqu’à une profondeur d’environ 600 m. Il se fixe sur le sas de sauvetage du sous-marin en détresse. Il est équipé de sonars, caméras et d’autres équipements pour localiser le sous-marin.

Mais, 13 ans plus tard, la marine indienne est encore loin de disposer de quelque chose d’aussi basique et important que les DSRV, alors même que le pays dépasse beaucoup d’argent pour d’importants matériels militaires.

Les marins indiens disposent bien de combinaisons de sauvetage, et il existe un navire de soutien de plongée comme l’INS Nireekshak. Mais ils ne peuvent être utilisés que dans des eaux relativement peu profondes. Par conséquent, comme le regrettent de nombreux rapports du CAG [2], l’Inde reste toujours dépendante d’une "source étrangère" (l’US Navy) pour des installations lourdes de sauvetage.

Selon l’accord actuel avec les Etats-Unis, la marine américaine est supposée envoyer par voie aérienne un DSRV, ou une cloche de sauvetage de sous-marin, vers le port ou l’aéroport le plus proche de l’accident et ce, en moins de 72 heures.

Notes :

[1DSRV : deep submergence rescue vessel.

[2L’équivalent indien de notre Cour des Comptes.

Source : Times of India (Inde)