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La flotte sous-marine espagnole commence à récupérer ses pleines capacités opérationnelles, un an après l’accident survenu à bord du sous-marin « Tramontana ». A 15 nautiques au large de Carthagène, par 300 m de profondeur, il avait connu une voie d’eau par un passage de coque. Mais grâce à l’habileté de l’équipage, il a pu remonter en surface sans que l’avarie ne se termine en tragédie.
Cette défaillance avait forcé à arrêter, réviser ou soumettre les 4 sous-marins de la série à des restrictions. Le « Tramontana » était revenu en service au printemps dernier. La semaine dernière, le « Mistral » a effectué ses derniers essais.
Actuellement, seuls 2 sous-marins sont entièrement opérationnels, mais c’est le double de toute cette année. Entre cette avarie et les problèmes budgétaires, un seul sous-marin était opérationnel, et encore était-ce avec des restrictions en immersion.
La marine espagnole dispose de 4 sous-marins de la classe Agosta, construits au début des années 80 avec l’aide technique française. Ils ont donc entre 24 et 27 ans et s’approchent de la fin de leur vie opérationnelle.
Le mois dernier, le « Galerna » est entré en « grand carénage » : démontage, débarquement et échange de tous les équipements du sous-marin. C’est une opération obligatoire tous les 5 ans pour une question de sécurité. Elle coute environ 30 millions €. Pour ce sous-marin, ce devrait être la dernière de sa vie. Si les prévision de la marine se vérifient et si les restrictions budgétaires ne touchent pas le programme de modernisation, d’ici 4 ans, ils devraient être remplacés par le premier des S-80 que construit Navantia.
Le plus ancien après le « Galerna », le « Siroco », subira cette même révision au printemps, lorsque celle du « Galerna » sera terminée. Dans leur cas, la marine a préféré attendre ce « grand carénage » et éviter des réparations qui auraient été provisoires.
Dans le cas du « Mistral », les 96 passages de coque du sous-marin ont été changés. Le « Tramontana », le sous-marin le plus récent de la flotte espagnol, a subi la même réparation. L’accident qui était survenu à son bord, s’était justement produit au cours d’un essai après son propre « grand carénage ».
La marine espagnole considère disposer d’assez de 4 sous-marins pour accomplir les missions et les exercices. Mais elle reconnait aussi qu’il est impossible de garantir que les Agosta pourront attendre d’être relevés par les S-80, d’ici 4 ans, lorsque les Agosta atteindront plus de 30 ans de service. Contrairement aux bâtiments de surface, un sous-marin ne permet pas la plus petite défaillance lorsqu’il est en plongée. L’équipage du « Tramontana » a pu le vérifier en personne.
Source : ABC (Espagne)