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La Royal Navy ne pourra “garantir” des patrouilles continues de dissuasion nucléaire, avec ses sous-marins nucléaires lanceurs d’engins de la classe Vangard, que si le gouvernement britannique accepte de conserver 4 sous-marins, a déclaré mardi au Times le chef de la Royal Navy.
Il serait possible d’y parvenir avec 3 sous-marins, à condition que le gouvernement accepte le risque de rompre le cycle permanent des patrouilles en place depuis 41 ans. L’amiral Sir Mark Stanhope, Premier Lord de la Mer [1], a déclaré que le premier ministre britannique, Gordon Brown, avait posé une question parfaitement légitime lorsque, lors de la planification du remplacement des SNLE actuels, il a demandé à la Navy d’étudier si les patrouilles de dissuasion nucléaire pourraient être permanentes avec seulement 3 SNLE.
Le gouvernement britannique avait annoncé en 2006 son intention de remplacer les 4 SNLE actuels par un nouveau sous-marin et un missile amélioré développé avec les Etats-Unis. Le premier exemplaire doit être mis en service au plus tard en 2024.
L’amiral Stanhope a indiqué que la Royal Navy avait vérifié s’il serait possible de s’appuyer sur seulement 3 sous-marins. A tout instant, l’un d’entre eux serait en réparation et un autre sortant ou se préparant à ces réparations. Cela n’en laisserait qu’un disponible pour les patrouilles opérationnelles, a-t-il averti.
“S’il devait y avoir un incident majeur à bord, comme un incendie, cela pourrait interrompre le cycle continu des patrouilles,” a indiqué l’amiral Stanhope.
[1] Equivalent du chef d’état-major de la marine.
Source : The Times (Grande-Bretagne)