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Le patrouilleur Albatros de la marine nationale a effectué une escale à Simon’s Town (Afrique du Sud) avant d’effectuer une nouvelle patrouille dans les TAAF (Terres Australes et Antarctiques Françaises).
L’ancien bateau de pêche, mis en service dans la marine nationale depuis 1983, est basé à La réunion.
Le bâtiment va effectuer une patrouille dans les TAAF, c’est à dire les îles Kerguelen, Crozet, Saint Paul et Amsterdam. L’attaché de défense français, le capitaine Pierre Mesnier, a ajouté que le patrouilleur allait passé près de l’archipel sud-africain du Prince Edward et signaler aux autorités sud-africaines toute activité suspecte.
Les zones économiques françaises et sud-africaines, situées autour des îles du Prince Edward et Marion, sont intensivement pillées par des braconniers.
Pierre Mesnier indique que la France et l’Afrique du Sud négocient actuellement un accord réciproque concernant la surveillance des zones maritimes des pêches. Un accord similaire, signé avec l’Australie, permet aux surveillants de pêche d’un pays d’embarquer sur les navires de l’autre pour y constater les infractions commises dans la zone économique de son pays. Depuis que cet accord est en vigueur, plus aucune activité de pêche illégale n’a été constatée dans les ZEE des 2 pays. Les scientifiques ont aussi conclu que la population de poisson dans les ZEE des 2 pays est à nouveau en augmentation.
Si l’Albatros n’est pas un véritable bâtiment de guerre (il est tout de même équipé d’un canon de 40 mm), depuis 25 ans, il accomplit à merveille sa mission de surveillance, ce qui prouve qu’un bâtiment de guerre n’est pas le seul moyen adéquat pour accomplir une telle mission.
Après son escale, l’Albatros a aussi effectué des exercices de visite avec le patrouilleur sud-africain SAS Isaac Dyobha et le Maritime Reaction Squadron.
Source : DefenceWeb (Afrique du Sud)