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Le commandant de la frégate française La Motte Piquet, le commandant Xavier Gariel, qui a accosté samedi au port d’Alger, a plaidé lors d’une conférence de presse animée hier pour une coopération maritime sur la sécurité en Méditerranée, en particulier dans le domaine de la lutte antiterroriste.
« L’enjeu est bien évidemment très centré dans l’ensemble de notre coopération sur la sécurité en méditerranée et en particulier la lutte contre le terrorisme qui nous concerne tous », a affirmé le commandant français, ajoutant que sur le plan de la marine, il s’agit de « savoir travailler ensemble pour contrôler la navigation et savoir ce qui se passe sur la mer, espace qui est évidemment utilisé par les terroristes ».
Il faudrait « une présence permanente sur cet espace », a estimé le commandant Xavier Gariel qui a précisé que cela « est une mission de longue haleine et qui nécessite de nombreux moyens en mer ».
Après avoir rappelé que cette escale s’inscrit dans le cadre d’une « reprise très forte » de la coopération entre l’Algérie et la France « après le passage du président Chirac qui a rendu visite au président Bouteflika en mars 2003 et qui était suivie de visites mutuelles des chefs d’état-majors algérien et français ainsi que celles de plusieurs ministres français en Algérie », M. Xavier Gariel a mis l’accent sur la volonté politique des deux pays de « renforcer la coopération bilatérale » en précisant que « c’est dans ce cadre dynamique que s’inscrit l’escale de La Motte Piquet en Algérie ».
« Je suis là en tant que militaire pour mettre en œuvre les décisions des autorités politiques qui ont arrêté un certain nombre d’actions allant dans le sens d’un rapprochement entre nos deux pays et la présence de la Motte Piquet vient justement en concrétisation de ces décisions », a-t-il affirmé.
Il a dans le même sens estimé qu’« il est évident d’entreprendre des relations régulières selon une fréquence qui sera étudiée par des rencontres d’états-majors et qui fera même l’objet d’une remise à jour de la convention de coopération technique militaire », soulignant que « l’actuelle convention sur laquelle nous travaillons date de 1967 et a été mise à exécution en 1968 ».
Cette escale est qualifiée par le commandant du bâtiment comme étant une suite logique de la ferme volonté d’intensifier la coopération réaffirmée lors de la visite du président Chirac en mars 2003 à Alger et des visites de nombreux responsables français, en particulier celle de la ministre française de la Défense.
« La venue de la Motte Piquet constitue un véritable passage à l’acte », selon le capitaine de vaisseau Xavier Gariel. En visite à Alger au mois de juillet écoulé, la ministre de la Défense française, Michèle Alliot Marie, avait annoncé la préparation d’un accord de défense dont « les résultats concrets étaient prévus pour l’automne ».
Le partenariat, dont les dispositions ont été fixées à l’occasion de la visite de la ministre française, prévoyait à terme des exercices navals conjoints et la formation d’officiers. Plusieurs activités sont prévues au cours de l’escale de la Motte Piquet dont des rencontres avec des responsables de la marine algérienne.
A son départ d’Alger demain, la frégate sera accompagnée par deux navires algériens pour effectuer ensemble des manœuvres en mer, conformément aux normes de l’OTAN.
Il a estimé qu’« il est évident d’entreprendre des relations régulières selon une fréquence qui sera étudiée par des rencontres d’états-majors et qui fera même l’objet d’une remise à jour de la convention de coopération technique militaire », soulignant que « l’actuelle convention sur laquelle nous travaillons date de 1967 et a été mise à exécution en 1968 ».
« Je pense qu’après de nombreuses années, il est temps de la remettre à jour et c’est ce à quoi travaillent nos état-majors », a-t-il ajouté.
L’OTAN a établi un certain nombre de procédures qui permettent à toutes les marines du monde de travailler ensemble, souligne M. Gariel précisant que c’est sur la base de ces procédures communes « qu’il est possible de travailler en mer, de se parler, de communiquer et de s’informer mutuellement ». « Donc, nous avons bien évidemment utilisé ces standards OTAN qui sont destinés à permettre à toutes les marines d’ œuvrer ensemble », a-t-il encore déclaré.