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Le 7 septembre prochain, les présidents français et brésilien signeront les différents contrats concernant la construction de 4 sous-marins Scorpène pour la marine brésilienne.
La majeure partie de la construction sera effectuée au Brésil. Seule exception : l’extrême-avant de la coque devrait être fabriquée en France puis envoyée au Brésil. En effet, les Brésiliens ne disposent pas des machines-outils nécessaires pour donner au métal la forme très spécifique de cette partie de la coque épaisse du sous-marin.
Les sous-marins vendus au Brésil appartiendront à la famille Scorpène, mais seront différents de ceux construits pour les précédents acheteurs : ils seront plus longs de 5 m et auront une autonomie plus grande. Cela pourrait laisser supposer qu’ils seront équipés d’une propulsion anaérobie.
Chaque sous-marin sera payé 415 millions € par le Brésil.
Les différents contrats qui seront signés le jour de la fête nationale du Brésil concerneront aussi la coque du premier sous-marin nucléaire brésilien (environ 2 milliards €), la construction d’un chantier naval et d’une base sous-marine (tous les 2 respectant les normes techniques et environnementales du domaine nucléaire) pour 1,8 milliards €, la vente de torpilles (100 millions €), un important volet de transfert de technologies (900 millions €), et le soutien logistique des sous-marins (240 millions €).
Précision importante : les transferts de technologie ne couvrent pas le domaine nucléaire, mais uniquement la partie non-nucléaire du sous-marin : système de combat, système de contrôle de la plateforme (pilotage automatique).