Le gourdin de la marine nationale contrarié par la rapidité de la Royal Navy

  • Dernière mise à jour le 15 mars 2009.

Vendredi soir, c’est à un match de rugby palpitant qu’une foule nombreuse et vociférante a assisté. Un match qui opposait l’équipe locale, la Royal Navy détentrice du trophée Babcock, à leurs homologues de la marine nationale. Après une victoire 31 à 27, les Britanniques mènent donc par 4 victoires à 1.

A de nombreuses reprises, les avants français se sont emparés du ballon, mais, à chaque fois, ils ont été repoussés par la forte défense de l’équipe de la Royal Navy qui, bien qu’elle n’atteignait pas la taille des joueurs de la marine nationale, réussissait à égaler les français dans le côté physique du match. Cependant, dès que l’opportunité le permettait, les Britanniques prenaient rapidement l’initiative et cherchaient à faire bouger le ballon à la main. Mais, trop souvent, la passe finale était interceptée ou mal exécutée et de nombreuses attaques prometteuses n’ont pas porté fruit.

Alors que la Royal Navy commençait à prendre le contrôle, ils ont été pris par surprise par une contre-attaque bien menée par la Marine Nationale qui s’est concrétisée par un essai. Avec la transformation, la Marine nationale menait 7 à 0.

La Royal Navy est rapidement revenue dans le match et a mis la pression sur la défense française. Finalement, cette pression a payé et les avants de la Royal ont marqué un essai, dont malheureusement, la transformation a été ratée. Ce premier essai n’est rien par rapport au second marqué par les Britanniques. En réponse à une pénalité qui a augmenté le score français de 3 points, les avants britanniques ont accéléré le rythme et avec une meilleure possession du ballon, la Royal Navy a raté 3 occasions de marquer. Alors que tout semblait perdu et que la Marine Nationale avait repoussé la Navy dans ses propres 22 m, une petite opportunité est apparue et la Navy l’a saisie. Ce nouvel essai a permis à la Royal Navy d’égaliser à 10 partout.

Alors que la Navy avait pris l’ascendant, il semblait que les 2 équipes allaient être à égalité à la mi-temps. Mais, une pénalité a permis à la Marine Nationale de s’installer à 5 m de la ligne d’en-but et d’exercer une pression concertée. 2 nouvelles pénalités ont été concédées par la Navy. Finalement, cette dernière a manqué de défenseurs et a concédé l’essai.

A la mi-temps, la Marine Nationale menait 15 à 10.

Quoi qu’ait pu dire l’entraineur britannique pendant la mi-temps, il a eu l’effet escompté sur l’équipe de la Royal Navy. Pour la première fois dans le match, ils ont commencé à structurer leurs attaques et il semblait que ce n’était qu’une question de temps. Les Britanniques ont fini par marquer l’essai et à le transformer. Pour la première fois, ils menaient au score.

La Navy a immédiatement repris l’attaque et a marqué un nouvel essai qui lui a permis de mener 24 à 15.

Cependant, les Français se sont toujours montré déterminés et ils l’ont prouvé une nouvelle fois. Le score les a poussé à renouveler leurs efforts. Des remplacements ont rafraichi leurs avant. Une nouvelles fois, l’équipe britannique a été forcée à montrer un engagement considérable en défense. A de nombreuses reprises, la ligne de défense a tenu bon, mais elle a fini par être enfoncée et la Marine Nationale est revenue dans le match en marquant un 3è essai. Le score était de 24 à 20.

Mais la Navy n’était pas effondrée, elle a montré qu’elle pouvait encore en donner plus. Elle a à nouveau cherché à attaquer à chaque occasion. Et elle a réussi à marquer un essai et à le transformer. Score : 31 à 20.

En mêlée
© Royal Navy Rugby Union

Dans des circonstances normales, la Navy aurait cherché à contrôler le match jusqu’à la fin. Mais, une erreur lors d’une mêlée a permis au demi de mêlée de la Marine Nationale de marquer un essai individuel mais bien mené. Cet essai allait à l’encontre du sens du jeu mais était néanmoins mérité par un joueur qui avait été le cœur, l’animateur de l’équipe française. Avec un peu plus de 13 minutes à jouer, le score s’établit à 31 à 27.

Les 10 dernières minutes ont été étranges, c’est le moins que l’on puisse dire. 4 cartons jaunes ont été l’origine de nombreuses discutions d’après-match. Les équipes ont ainsi été réduites à 14 et 12 joueurs.

Source : Royal Navy Rugby Union (Grande-Bretagne)