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Entretien avec Haydn Clulow, directeur des opérations de BAE Systems, à propos des dernières avancées du premier sous-marin nucléaire d’attaque de la classe Astute.
Il est gros, il est noir, il vient de recevoir son cœur nucléaire et il est de retour dans l’eau.
Ce n’est peut-être pas encore la fin du séjour du HMS Astute à Barrow. Mais c’est le début de la fin.
Le sous-marin que la Royal Navy attend avec impatience, vient de terminer une année de travaux intensifs à l’intérieur du Devonshire Dock Hall après sa première sortie dans le bassin et sa première plongée il y a un an.
La dernière série de travaux et de réparations a été effectuée par des équipes de techniciens et d’ouvriers travaillant presque 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, sous le contrôle de Brian Devenny, responsable des essais et des finitions de l’Astute.
Maintenant, le sous-marin commence une série complète d’essais à quai qui vont mener à l’allumage et aux essais de son puissant réacteur nucléaire — peut-être en février.
Le combustible nucléaire a été embarqué. Il s’agissait de la première opération de ce type menée dans le Hall depuis 10 ans. Bien que complexe et équipé de matériels de haute technologie, l’Astute a ironiquement quelque chose en commun avec les navires construits il y a un siècle : il fonctionne à la vapeur.
La vapeur, qui sera produite par le réacteur, d’une durée de vie de 30 ans, lorsqu’il sera allumé, alimente les turbines qui propulsent le sous-marin et produisent son électricité.
Avant que le réacteur ne soit testé, il y aura cependant d’autres vérifications des tuyaux et des systèmes de propulsion en utilisant une installation externe de production de vapeur. Des problèmes, maintenant réglés, ont retardés de plusieurs mois le nouveau lancement du sous-marin.
Mais le directeur des opérations du chantier naval, Haydn Clulow, est optimiste en ce qui concerne la suite du programme de finition de l’Astute, et sur le transfert à l’équipe de la Royal Navy basée à Barrow des 100 différents systèmes embarqués.
Pour l’instant, 27 systèmes embarqués, dont la gestion de la plateforme, ont été transférés.
M. Clulow explique que les retards sont en partie dû au fait que le chantier n’avait pas construit de nouveau sous-marin nucléaire depuis 10 ans. D’autres ont été provoqués par le matériel fourni.
Il y a des points sur lesquels M. Clulow ne s’étend pas, comme pour l’intégration du récateur ou la pompe de refroidissement dont le ministère de la défense n’était pas satisfait et qui a dû être remplacée.
“Elle ne respectait pas les spécifications et elle vibrait,” a expliqué M. Clulow.
Le seul problème que tout le monde connait est celui provoqué par la panne d’une pompe de lubrification des générateurs : sans huile, les axes ont été détériorés.
La sortie de l’Astute du DDH laisse de la place aux 2 autres sous-marins en construction dans le hall, l’Artful et l’Ambush. Cela va permettre de sortir les anneaux du 4è sous-marin, l’Audacious, du nouvel atelier d’assemblage vers le DDH. La cérémonie de pose de la quille est prévue l’an prochain.
Des éléments importants d’un 5è sous-marin ont été commandés et BAE espère pour garantir son avenir obtenir la commande d’au moins 2 sous-marins supplémentaires, les n°6 et 7.
Source : North West Evening Mail (Grande-Bretagne)